Le 16 mai, qui coïncide avec la conjoncture sanitaire et les préparatifs aux élections, ne passe pas inaperçu pour l’Observatoire marocain de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Pour cette structure, le Maroc, qui est sorti fort des attentats du 16 mai, «devrait investir cet atout national en consécration de la cohésion et de la solidarité pour faire face à la pandémie». Dans ce sens, l’Observatoire appelle à l’élaboration d’un «partenariat d’urgence entre les institutions publiques et privées, ainsi que la société civile autour d’une plate-forme de programmes aux objectifs clairs».
Mieux encore, cette structure met l’accent sur «la création d’un conseil national pour prémunir contre le discours de haine, de terrorisme et d’extrémisme en propageant les valeurs de terrorisme et de différence et en élaborant une politique publique destinée à faire face à l’extrémisme». Le tout en appelant à appuyer le pouvoir d’achat des ménages en les protégeant socialement du discours de militarisation terroriste. En outre, l’Observatoire recommande de lutter contre la pauvreté et le chômage en adoptant une politique sociale en tant que priorité dans les programmes gouvernementaux de manière à contourner l’extrémisme dans son terreau.