Drôle de techniques pour combattre le crime organisé et le terrorisme. Les associations de microcrédit ont été récemment invitées par les pouvoirs publics, notamment Bank Al-Maghrib, à faire preuve de vigilance en s’assurant, entre autres, de l’usage que font leurs clients des crédits qu’ils reçoivent.
Selon le patron d’une de ces associations, il s’agit en clair de savoir si certains clients n’utilisent pas les petits crédits pour faire des achats de matières interdites qui peuvent servir dans des actes de vandalisme et de terrorisme. Pour cela, les pouvoirs publics ont trouvé la solution: les clients des associations de microcrédit devront, au moment de contracter leurs prêts, signer un engagement express qu’ils n’utiliseront pas les fonds dans des actions illicites ou autres… mais est-ce que cela est vraiment suffisant pour traquer le terrorisme ?