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La rentrée s annonce chaude pour Ramid

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Le Club des magistrats et l’Association des barreaux du Maroc s’allient. Les deux instances qui s’étaient retirées du dialogue national de la réforme de la justice organisé par le ministère de la justice se sont réunies, vendredi 6 septembre, à Rabat. Objectif : faire front commun pour défendre l’indépendance du pouvoir judiciaire tel que stipulé par la Constitution. Ainsi à travers ces réunions préliminaires, les instances décisionnelles des deux organisations conjuguent leurs efforts face au ministère de la justice.

«Le but de cette première rencontre est de coordonner notre action pour réfléchir aux mécanismes à même de pallier les contraintes rencontrées aussi bien par les avocats que par les magistrats lors de l’exercice quotidien de la justice», indique Hassan Ouahbi, président de l’Association des barreaux du Maroc. Et d’ajouter: «Il s’agit pour nous de fixer les objectifs communs à réaliser pour la défense de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des avocats et de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution concernant la justice, contenues dans le paragraphe 7». 

Pour sa part, Yacine Moukhli, président du Club des magistrats, estime que c’est une réunion préliminaire qui prépare d’autres rencontres plus approfondies. Le but est d’instaurer une dynamique et l’ouverture d’un vrai débat autour de l’amélioration des conditions de l’exercice de la justice, ainsi que la consécration des règles déontologiques du métier au sein des intervenants dans le système judiciaire.

A noter que les deux instances ont boycotté le dialogue national de la réforme de la justice organisé par le ministère de la justice. Dans ce sens, M. Moukhli souligne que «la tenue du dialogue sur la réforme de la justice à un niveau institutionnel ne doit pas empêcher d’autres acteurs de prendre des initiatives pour penser la réforme de la justice, les organisations professionnelles ont aussi un rôle important à jouer».  

Par ailleurs, il n’a pas manqué de déplorer l’absence d’un débat public autour du contenu de la charte nationale de l’Instance du dialogue pour la réforme de la justice par le ministère de la justice. «Il faut que l’opinion publique prenne part au débat afin de consolider la réforme. Hélas, personne n’a encore pris connaissance du contenu de cette charte bien qu’elle ait été approuvée par les hautes instances», conclut M. Moukhli.

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