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11ème édition des «Jeudis Cinéma» : «200 mètres» et «Bab Sebta» ouvrent le bal

© D.R

La nouvelle saison s’inscrit dans le cadre du nouveau projet «Plaidoyer pour les droits de l’Homme»

A l’occasion de la célébration du 73ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’Association des Rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH) revient à nouveau et lance la 11ème saison des «Jeudis Cinéma Droits Humains». Prévue jeudi 9 décembre 2021 au Cinéma la Renaissance, la nouvelle saison s’ouvre avec deux films. Il s’agit, selon les initiateurs, du long métrage «200 mètres» du réalisateur palestinien Ameen Nayfeh. C’est une production réalisée en 2020 et couronnée de plusieurs prix, dont celui du public des Venice Days de la Mostra.

Il raconte en fait l’histoire de Mustafa d’un côté, Salwa et les enfants de l’autre, une famille vit séparée de chaque côté du Mur israélien à seulement 200 mètres de distance. Ils résistent au quotidien avec toute la ruse et la tendresse nécessaires pour «vivre» comme tout le monde, quand un incident grave vient bouleverser cet équilibre éphémère. Pour retrouver son fils blessé de l’autre côté, le père se lance dans une odyssée à travers les checkpoints, passager d’un minibus clandestin où les destins de chacun se heurtent aux entraves les plus absurdes. Outre cette oeuvre cinématographique, «Bab Sebta» de Randa Maroufi sera également projeté à l’ouverture.

Ce film documentaire a été primé dans plusieurs festivals dont Filmets (Espagne, 2021), Festival du film de Tampere (Finlande, 2020). Il représente une suite de reconstitutions de situations observées à la frontière de Sebta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour. Par ailleurs, cette saison s’inscrit dans le cadre du nouveau projet «Plaidoyer pour les droits de l’Homme : le cinéma pour la réforme des politiques publiques et réforme de la politique publique du cinéma au Maroc», cofinancé par l’Union européenne. Ce projet s’articule autour de quatre axes phares.

Il s’agit de l’appui à la société civile dans le plaidoyer sur des questions de droits humains, préparation à la réinsertion des détenus mineurs, contribution à la réforme des lois et de la politique publique relative au cinéma et un plaidoyer pour la réforme des politiques relatives aux droits humains et au cinéma. «Ce projet a pour objectifs d’inscrire le cinéma comme support et comme objet de la bataille culturelle et politique pour les droits humains et l’Etat de droit au Maroc, de consolider et renforcer le rôle de la société civile dans le plaidoyer et de dynamiser le partenariat pluriacteurs dans la promotion et la défense des droits de l’Homme».

Pour rappel, la programmation des Jeudis Cinéma et Droits Humains est cofinancée par l’Union européenne et soutenue par la Fondation Heinrich Böll Rabat, le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et autres.

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