Culture

Abdelhakim Karman et la gestion des droits d’auteurs

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 Questions et enjeux» tombe à point nommé. Cette publication, préfacée par Khalid Naciri, ex-ministre de la communication, est judicieuse de par les changements relatifs qui s’opèrent sur la propriété intellectuelle dans le pays. Ainsi, elle est susceptible de constituer une plate-forme pour tout mode de gestion pouvant être mis en œuvre par les responsables du secteur.

En 150 pages éditées chez Dar El Amane, l’ouvrage dont la couverture est illustrée par une toile de l’artiste-peintre Najat El Baz, l’auteur Abdelhakim Karman traite de la propriété intellectuelle en trois chapitres essentiels. Le 1er étant consacré au traitement des concepts et des références puisés dans la philosophie, voire le fiqh et le droit par rapport à la propriété intellectuelle.      

Le 2ème chapitre est un examen et une analyse de l’expérience marocaine en matière de gestion de la propriété artistique et littéraire à travers la législation, l’organisation et les pratiques dans le domaine. Le tout en établissant un constat des différents aspects de différence et de manquement marquant le secteur. Cette partie semble la plus importante dans l’ouvrage de par le diagnostic profond qu’elle établit des difficultés auxquelles font face les artistes.            

Quant au 3ème, il constitue une perspective de l’évolution de l’expérience marocaine à l’horizon de l’intégration à l’ère des industries culturelles créatives. Mieux encore, l’auteur avance des approches et pose de nouveaux questionnements quant à la gestion des droits matériels et littéraires des artistes et créateurs dans une ère marquée par la mondialisation et les défis lancés par le domaine numérique. Tel est d’ailleurs l’objectif de ce travail réalisé par Abdelhakim Karman. «Cette œuvre est une tentative de présager un avenir meilleur pour les artistes et créateurs dans notre cher pays», avance l’auteur assez connaisseur du domaine. D’ailleurs, il a enseigné la propriété intellectuelle dans l’université et occupé des postes au ministère de la communication, responsable du secteur, et au Bureau marocain des droits d’auteurs.

A propos de son ouvrage, Khalid Naciri dit: «Les chercheurs, artistes et tous ceux concernés par la question des droits d’auteurs trouveront leur compte dans cet ouvrage pour avoir des réponses à leurs interrogations».
 

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