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Il n’est autre que le fils de la star de la comédie : Ayoub Fahid, d’un steward à un chanteur confiant

© D.R

Il est son portrait tout craché. Cependant il n’est pas connu autant que son père le comédien.

Ayoub Fahid, qui vient de lancer son premier single «Nrouh wnkhellik» (Je te laisse pour de bon), est désormais un artiste qui fait sa grande entrée sur la scène musicale. En fait, il y va doucement mais sûrement. «Pour moi, l’occasion sortir ce nouveau tube vient de se présenter. J’ai pris tout mon temps pour le préparer avant de le lancer comme je le voulais», précise le jeune chanteur dont l’œuvre est en raï. A propos du choix de ce style, il ne manque pas de faire des confidences. «Quand j’ai commencé à chanter, j’interprétais du chaâbi, mais mon père m’a vivement recommandé de choisir un style qui me conviendrait parce que le patrimoine populaire est difficile à interpréter.

D’autant plus qu’il trouvait que la musique populaire est faite pour les artistes avancés en âge et il a raison ». Ainsi il a opté pour le raï dans lequel il démarre fort. « Il se peut que j’opte pour un autre style, y compris le populaire pour lequel j’ai toujours un faible et un bon artiste ne choisit pas un seul style, mais il faut que mes œuvres soient du goût du public», raconte Ayoub dont le titre est écrit par l’auteur Abdou Hilou pour un mixage de Hassan El Bahar. Quant au clip tourné à Ain Diab et Tamaris à Casablanca, il est réalisé par Saad Benchekroun et Othmane Tegmousse. «C’est mon père qui m’a appuyé et soutenu financièrement pour que je puisse lancer le clip. Je lui dois une fière chandelle pour le succès de mon morceau. Par contre, il n’est pas intervenu dans les paroles. Je ne manquerais pas aussi de remercier les artistes qui ont collaboré avec moi», détaille le jeune chanteur, âgé de 25 ans.

Avant d’initier sa carrière au Maroc, l’artiste a passé quelque temps aux Emirats. «J’y interprétais du chaâbi. Dès lors, ma carrière artistique a démarré», rappelle-t-il.
Interrogé sur les raisons du choix du chant à la place de la comédie à l’instar de son père, il se veut sincère. « Quand je suis avec mes amis et ma famille, je ne manque pas de rigoler, mais il faut vraiment être un bon artiste pour monter sur scène et faire rire les gens », tranche-t-il en indiquant être le seul de la fratrie Fahid à être artiste.
Pour l’heure, il a un autre projet de single. «Je préfère ne pas en parler pour le moment pour ne pas en gâcher le charme. En tous cas, je suis concentré sur ma prochaine œuvre qui pourrait subir des changements avant son lancement. Quant au style, ce sera un tube en raï, destiné aux jeunes avec un thème qui suscitera un grand engouement. J’en suis sûr. Par l’occasion, j’ai aussi d’autres projets avec mon père», indique Fahid junior qui veut gagner l’appréciation du public.

Et ce n’est pas tout ! «Avant de sortir mon morceau, j’étais steward au Maroc. Je venais d’y commencer quelques mois avant le confinement. C’est ainsi que je me suis décidé à m’engager dans ce que j’aime», conclut-il sur une note de confidence.

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