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Lecture dans l’expérience poétique de Mohamed Bachkar

© D.R

Nouvelle saison culturelle de la maison de la poésie

La nouvelle saison culturelle de la maison de la poésie, inaugurée tout récemment, est une occasion idoine pour mieux connaître différentes expériences littéraires. Entre autres, le poète marocain Mohamed Bachkar qui «écrit avec son propre moi» comme le qualifie l’écrivain Jamal Moussaoui. «Ainsi, le lecteur s’identifie, malgré lui, au poète. Dans ce sens, le poème se transforme en partie intégrante du lecteur qui l’écrit et en imagine le sens à la place du poète», indique le romancier à propos de M. Bachkar lors de cet événement tenu en ligne. Au sens de M. Moussaoui, le poème est, selon la démarche de son concepteur, «de plus en plus proche du lecteur bien que le sens puisse paraître ambigu. Il en fait un acteur et producteur comme il l’incite à lire entre les lignes».

Pour illustrer la démarche du poète, l’écrivain évoque son poème «Des anges en cliniques infernales». Selon le romancier, également poète, M. Bachkar y utilise une expression issue du soufisme. L’esprit de ce courant spirituel garnit, selon M. Moussaoui, l’ensemble des écrits du poète, également journaliste. «Aussi, le moi est une expression continue et durable de l’existence et de la présence voire une échappatoire au commun des mortels», ajoute l’écrivain à propos de M. Bachkar. Le romancier évoque également l’expression «Je suis le berbère déchiré» dans un poème. Pour M. Moussaoui, cette expression est «l’annonce d’une identité qui assure l’existence». «L’écriture poétique chez Mohamed Bachkar est, en quelque sorte, un pont entre l’identité de l’individu en tant qu’être et ses rêves qu’il doit poursuivre dans tous les sens», ajoute l’écrivain. Pour lui, cette bipolarité entre l’individu et ses rêves se manifeste à travers le métier de journaliste du poète.

«La particularité de l’écriture de Bachkar réside dans sa diversité», poursuit M. Moussaoui. Aux yeux de ce romancier, la différence entre le poète et le journaliste réside dans «la passion». C’est pourquoi, comme il le précise, le moi est manifeste dans ses poèmes plutôt que dans ses articles de presse. Une démarche qui a évolué tout au long du parcours du poète qui compte à son actif une carrière de trente ans. «Ses premiers poèmes étaient différents. C’est comme s’il a gravi les échelons pour avoir sa particularité qui s’est ancrée dans l’évolution de son expérience poétique», exalte M. Moussaoui. Comme il l’estime, ce poète se distingue d’autres par sa démarche «surréaliste» mêlant un vocabulaire propre et une imagination poétique distinguée.

 

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