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Les hôteliers et restaurateurs de Tanger diversifient leurs offres pour le Ramadan

© D.R

Les professionnels se rivalisent entre eux en proposant des offres alléchantes et bien adaptées à ce mois sacré en vue d’attirer un grand nombre de clients parmi les habitués des sorties nocturnes et ceux qui veulent rompre leur jeûne à l’extérieur.

A Tanger, les hôteliers et les restaurateurs se sont bien préparés pour le mois du Ramadan. Ils se rivalisent entre eux en proposant des offres alléchantes et bien adaptées à ce mois sacré. Les professionnels cherchent ainsi à être à la hauteur des attentes de leurs clients, dont la majorité d’entre eux sont des Tangérois ou de passage qui préfèrent rompre leur jeûne à l’extérieur. D’autant plus qu’à l’instar d’autres destinations au Maroc, Tanger affiche généralement au cours du mois du Ramadan la plus forte baisse des arrivées de ses visiteurs nationaux et internationaux. La ville connaît quasiment durant ce mois sacré une pause concernant les événements Mice. Un certain nombre d’entreprises, dont les grands responsables et les DG sont des étrangers, optent également pour l’arrêt de leur activité pendant le Ramadan. Il en découle à titre d’exemple que les établissement d’hébergement touristique arrivent en cette période à remplir dans le meilleur des cas 40% de leur capacité d’accueil. Pour se rattraper et combler ce déficit, les établissements d’hébergement touristique mobilisent tous leurs moyens pour créer une ambiance ramadanesque avec des buffets biens garnis et des thèmes en rapport avec ce mois sacré. Ce qui permet à leurs restaurants d’afficher dans la plupart du temps complets grâce aux clients de passage ou des sociétés qui choisissent d’offrir le ftour à leurs personnels dans l’un des palaces de la ville. Comme pour les autres hôteliers du luxe, «Ramadan est un mois de piété et de spiritualité que nous attendons beaucoup et où les professionnels doivent travailler beaucoup et être plus inventif et créatifs afin de bien répondre à la demande de leurs clientèles. Notre grand bonheur est de voir nos clients très satisfaits et impressionnés par notre service d’accueil et l’offre culinaire où la cuisine marocaine est bien présente pour garnir nos buffets avec ses plats diversifiés et variés», explique Rachid Khtouta, directeur général de l’hôtel Royal Tulip. A l’instar des professionnels de grandes villes au Maroc, ceux de Tanger se réinventent et proposent leurs offres avec des thèmes en rapport avec les traditions culinaires marocaines ou internationales. Cette année, «nous programmons chaque semaine des stations pour faire découvrir à nos clients des goûts et des saveurs des spécialités culinaires d’autres pays comme l’Espagne, le Mexique, la Thaïlande et la Hollande. Nous proposons dans le cadre de ces stations gastronomiques des show-cooking à notre clientèle. Mais les tagines marocains et les chhiwates composent en grande partie nos buffets en cette période», a expliqué M. Khtouta. Côté animation, les professionnels veulent comme le veut la tradition rehausser l’ambiance ramadanesque au rythme de la musique spécifique à ce mois sacré. «Nous n’avons pas trouvé mieux que la musique andalouse marocaine pour accompagner le flour de nos clients», a souligné M. Khtouta.
Pour se faire l’une des premières places dans cette course ramadanesque, toutes les équipes des établissements hôteliers et de restauration, dont les cuisiniers et leurs chefs exécutifs doivent faire de leur mieux dans la préparation des spécialités spécifiques du Ramadan et s’adapter au changement de timing des repas en pareille période. «Nous devons travailler beaucoup avec ce changement de timing et surtout que les restaurants de l’hôtel sont toujours complets. Les Tangérois aiment rompre leur jeûne à l’extérieur. Mais nous devons également servir les étrangers à l’heure de leurs repas habituelle. Ces derniers tiennent pour leur plupart de découvrir le rituel du ftour marocain», a affirmé Mohammed Zai, chef excutif de Hilton Tangier Al Houara Resort & Sport. Le travail se multiplie, selon l’interlocuteur, au début de l’après-midi pour pouvoir préparer les spécialités culinaires les plus sollicitées en ce mois sacré. «Nous préparons en plus de la harira et chebbakia, toutes chhiwates ramadanesques, en particulier les salées avec toutes sortes de briouates, des tajines, du snaking, les recettes asiatiques… », a dit M. Zai. Il faut dire que grâce à cette offre ramadanesque typique de leurs établissements, les professionnels cherchent à attirer de nouveaux clients parmi les habitués des sorties nocturnes non pas seulement pendant ce mois sacré, mais également à les fidéliser au cours de toute l’année.

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