«Depuis 2011, l’environnement macroéconomique mondial a défavorablement évolué pour le Maroc. Si le Maroc n’intervient pas pour remettre le train sur les rails le plus rapidement possible, pour éviter tout accident de parcours, les réserves de change passeront sous un seuil critique, ce qui conduira à une mise sous tutelle de l’économie nationale par les institutions financières internationales». C’est ce qu’a souligné Adil Douiri, président de l’alliance des économistes istiqlaliens, lors des Mardis de l’ESSEC. Intervenant aux côtés de Hamid Chabat, tous deux conviés à débattre du thème choisi par l’association des diplômés ESSEC : «un syndicaliste à la tête de l’Istiqlal, vision et perspectives pour le Maroc de demain», l’ancien ministre du tourisme a proposé quelques corrections pour sortir de la conjoncture actuelle. En énumérant les points à traiter, M. Douiri a invité l’État à une implication directe dans l’achèvement des plans sectoriels lancés précédemment en l’occurrence les plans «Azur» et «Emergence». Adil Douiri, a par ailleurs, appelé les responsables gouvernementaux à déplacer l’effort d’investissement public de l’infrastructure vers la concrétisation des grands projets constitutifs des plans sectoriels exportateurs. La dernière recommandation de l’économiste istiqlalien est de maîtriser autant que possible la hausse des importations de biens de consommation.