Lors de cette rencontre, présidée par Lahcen Bijdiguen, président de la Chambre, les intervenants ont mis l’accent sur le grand écart enregistré en matière d’équipements utilisés par les deux flottes marocaine et européenne (119 bateaux européens autorisés). Les intervenants ont également souligné qu’il fallait prendre en considération les contraintes et les problèmes que connaît le secteur de la pêche maritime au Maroc et mettre à niveau la flotte nationale. Le représentant du département des pêches maritimes au sein du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes a souligné qu’abstraction faite de la dimension politique de l’accord, celui-ci préserve beaucoup de droits et acquis du secteur. Outre les 40 millions 250 mille euros d’indemnisations dont bénéficiera annuellement le Maroc, l’accord prévoit un ensemble de mesures techniques auxquelles seront soumises les bateaux européens dont la période du repos biologique pendant le mois de février et mars et les opérations de contrôle et de suivi qui pourraient s’étaler aux ports européens. Intervenant à cette occasion, le président de la Chambre des pêches maritimes Atlantique -centre, Lahcen Bijdiguen, a indiqué, pour sa part, que la montée des cours du carburant constitue un véritable problème pour les professionnels de la pêche, appelant à mettre en oeuvre de nouvelles mesures pour prévenir ses répercussions.