Economie

Royal Jordanian déserte Casablanca

La décision de la compagnie aérienne jordanienne « Royal Jordanian » de suspendre ses vols à destination de Casablanca a suscité de nombreuses réactions en Jordanie. «Une décision difficile pour les retombées négatives tant sur les relations maroco-jordaniennes que sur leurs échanges économiques», commente dimanche le journal jordanien « Addustour ».
Dans un article publié au lendemain de l’annonce par le directeur général et président exécutif de la Royal Jordanian, Samir Al Majali, de la décision de sa compagnie qui rentre en application le début du mois de février prochain, le journal a souligné qu’en cas de son application, cette décision «sera vraiment catastrophique» et portera «un grand préjudice aux efforts que déploie le gouvernement (d’Amman, NDLR) pour promouvoir ses relations avec le Maroc». Le plus étonnant dans cette affaire, relève «Addustour», c’est qu’elle intervient à la veille de la réunion de la Haute Commission mixte maroco-jordanienne qui devrait se pencher sur l’examen des moyens d’impulser les relations bilatérales dans divers domaines.
Le calendrier de cette décision, retient le quotidien, «coïncide aussi avec l’entrée en vigueur de l’accord de libre- échange conclu entre le Maroc, la Jordanie, l’Egypte et la Tunisie, et qui permettra d’accéder aux marchés européens grâce à la coopération entre les industriels et les hommes d’affaires dans les deux pays». Et d’ajouter que l’ouverture ou la suspension d’une liaison aérienne revêt normalement «une connotation politique et est d’une signification et d’une dimension nationale», notant que de telles décisions ne sont pas seulement dictées par des soucis purement commerciaux, allusion faite aux arguments avancés par le patron de la Royal Jordanian. M. Al Majali a, en effet, expliqué que la décision de sa compagnie a été prise à la lumière d’une «étude complète et exhaustive de la rentabilité économique et commerciale de la desserte aérienne Amman-Casablanca».
La Royal Jordanian, à l’instar de plusieurs autres compagnies aériennes, a entamé, depuis un certain temps, le réexamen de l’intérêt commercial de ses lignes internationales, et a décidé d’ouvrir d’autres lignes avec Moscou, Barcelone, Pékin et Khartoum.

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