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Textile : L’innovation financière est de mise

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Une quinzaine de mesures a été identifiée

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Le manque de financement adapté freine l’élan des entreprises qui opèrent dans le secteur, notamment les très petites d’entre elles qui dans leur ensemble sombrent dans le surendettement.

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Deux ans après le lancement des écosystèmes du secteur, le textile national a atteint des objectifs satisfaisants dans le cadre du plan d’accélération industrielle. Les opérateurs du secteur se réjouissent des bénéfices additionnels générés sur les 18 derniers mois. En deux ans seulement, l’objectif du chiffre d’affaires a été dépassé. Le secteur réalise dans ce sens un additionnel de 7 milliards de dirhams. En termes d’investissement, le cycle des 500 millions de dirhams annuel est révolu. La dynamique observée sur les deux dernières années est de 3,5 milliards de dirhams. C’est ce que soulignent les professionnels lors de l’assemblée générale de l’Association marocaine des industries du textile et habillement (AMITH).

Cette rencontre du mercredi 4 juillet était une occasion pour définir les priorités du secteur. Les membres de l’Amith ont dans ce sens présenté un nouveau dispositif de financement innovant. Le but étant de doter l’ensemble des acteurs de financement approprié. De par ce dispositif, l’Amith viendra lever un obstacle de taille, à savoir le financement. Une étude a été dévoilée dans ce sens visant à mieux mesurer l’importance du financement dans le renforcement de l’investissement du secteur. Le manque de financement adapté freine l’élan des entreprises qui opèrent dans le secteur, notamment les très petites d’entre elles qui dans leur ensemble sombrent dans le surendettement. C’est dans cette optique qu’une quinzaine de mesures a été identifiée. Elles sont en effet réparties en cinq axes distincts.

La priorité étant de mettre en place un fonds de restructuration. Ce dernier devra être mis à la disposition de tous les opérateurs du secteur. Il est également primordial de créer un incubateur au sein de l’école supérieure des industries du textile et de l’habillement (Esith) ainsi que d’élaborer des solutions dédiées aux très petites entreprises. L’heure étant de réconcilier ces petites entités productives avec les banques et d’améliorer leur expertise financière. La promotion de services bancaires «customisés» est également une nécessité, notamment pour les «locomotives». La finalité étant de favoriser l’agrégation et le développement des locomotives opérant dans la cotraitance, les produits finis et la distribution. Des prêts participatifs devraient être adressés aux champions nationaux. Rappelons que le secteur au Maroc ou à l’étranger connaît des mutations rapides. De nouveaux business models ont émergé dernièrement mettant en péril les modèles de distribution classiques. D’importants défis sont à relever par les opérateurs nationaux.

Citons en premier le renforcement de l’avantage compétitif. L’avenir du secteur national dépend également de l’émergence d’une nouvelle catégorie d’acteurs et d’un amont national performant. Il faut également capitaliser sur les occasions liées à la mode circulaire et se préparer à la montée en charge du digital et de l’industrie 4.0.

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