La panne mondiale qui a paralysé pendant plus de six heures les plateformes de grands réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et WhatsApp vient rappeler, une fois de plus, que les meilleurs dispositifs au monde ne sont pas à l’abri d’aléas et de défaillance.
Même avec les serveurs les plus puissants jamais construits, les solutions technologiques les plus avancées et des armées d’ingénieurs, les systèmes sont et seront toujours et naturellement exposés aux bugs.
Car mathématiquement et dans l’absolu, le zéro défaut n’existera jamais. Et c’est la preuve qu’indépendamment du niveau de sophistication atteint, le plus grand défi dans les années à venir ne sera pas tant de construire des systèmes 100% infaillibles mais plus d’être en mesure de trouver rapidement des solutions de rechange en cas de situations critiques ou ce que les spécialistes appellent dans leur jargon des solutions de backup.
Ceci est d’autant plus vital quand les bugs ont des implications sur des communautés d’utilisateurs importantes, le cas des réseaux sociaux, ou quand elles risquent de paralyser des activités névralgiques comme la santé, les transports, l’énergie, la banque, les télécoms, etc. Si traditionnellement les dispositifs de gestion de crises ont toujours été conçus pour des situations classiques comme les catastrophes naturelles ou sanitaires, de plus en plus et avec l’ère du digital et de la big data, les pouvoirs publics et les entreprises seront appelés à concevoir une nouvelle génération de plans de crises…