C’est acté au vu de l’évolution des indicateurs : le Maroc fait face à sa quatrième vague Covid-19 à l’instar de nombreux autres pays à travers le monde.
Une telle situation était prévisible comme l’expliquent depuis longtemps les experts et spécialistes en épidémiologie. L’assouplissement des mesures restrictives, le redémarrage des activités dans de nombreux secteurs, la réouverture même partielle des frontières ont naturellement facilité de nouveau la circulation du virus qui a néanmoins muté entretemps.
La différence de taille avec les flambées de 2020 est que cette fois-ci les pouvoirs publics savent comment procéder et ont eu l’occasion depuis 18 mois d’éprouver des solutions et savent très bien quels dispositifs et mesures sont les plus adaptés et quand les prendre avec quelles conséquences et quels résultats. Il n’y aura donc pas d’effet de surprise. L’autre paramètre qui sera lui aussi déterminant dans les semaines et mois qui viennent est la vaccination qui, si elle s’accélère, contribuera à atténuer la virulence et la propagation de l’épidémie.
En revanche, le dernier paramètre tout aussi déterminant mais qui ne relève que très peu des pouvoirs publics est le niveau de conscience et de civisme des citoyens. Aucun dispositif sanitaire au monde ne peut donner de résultats, quel que soit son niveau de sévérité, en l’absence d’une discipline collective et rigoureuse. C’est la seule et vraie barrière contre le virus…