A la veille de chaque rentrée scolaire, les responsables des différents départements concernés, éducation nationale, enseignement supérieur ou encore la formation professionnelle, se livrent à un traditionnel rituel de communication et d’information sur les nouveautés, le calendrier, les examens, les vacances et, quand la conjoncture l’impose, sur des questions ponctuelles.
Tout cela est évidemment utile pour l’ensemble de la communauté dans les différentes catégories d’apprentissage et pour les familles. Mais depuis que le Maroc a mis sur les rails un processus lourd de réforme à travers la loi-cadre en vigueur depuis 2019, la rentrée scolaire devrait être également, et par excellence, le moment idéal pour donner de la visibilité sur l’avancement d’une telle réforme. Surtout que la loi-cadre 51-17 a pour principal objectif de transformer l’école à l’horizon 2030.
La conduite d’un tel process est naturellement complexe aussi bien sur le plan stratégique, opérationnel que législatif et requiert une adhésion et une implication toujours avec la même intensité. Et pour cela, tous les acteurs doivent disposer de manière régulière de la feuille de route, actualisée au besoin, pour savoir où on en est dans l’avancement de ce chantier vital pour l’avenir. La rentrée scolaire est le meilleur moment pour renouveler de manière collective l’engagement de la collectivité pour l’école…