Une nouvelle année législative s’ouvre ce vendredi.
Une ouverture qui intervient dans un contexte assez particulier. D’un côté, le pays est en train de déployer un plan ambitieux et gigantesque de reconstruction après le séisme du 8 septembre dernier. De l’autre, le Maroc fait face aux effets d’une conjoncture internationale marquée par des tensions géopolitiques avec un impact économique important et surtout un climat d’incertitude persistant.
Comme à l’accoutumée, l’un des chantiers phares de cette nouvelle session parlementaire sera l’examen du projet de loi de Finances 2024 par les parlementaires des deux Chambres. Traditionnellement, la session du mois d’octobre est dominée par le débat sur ce projet qui renseigne sur les choix de politique budgétaire du pays.
Si le Royaume a déjà mis en place un plan de soutien et de reconstruction après le tremblement de terre, la loi de Finances permettra d’avoir plus de détails sur les mesures et dispositions prévues par le gouvernement tout au long de l’année prochaine. La nouvelle session parlementaire sera également l’occasion de poursuivre le débat sur un certain nombre de réformes stratégiques pour le Maroc.
Il y a tout d’abord la poursuite de la mise en place du système de sécurité sociale avec un calendrier établi. Ensuite, le Parlement est appelé à se prononcer sur des questions en rapport avec la réforme de la justice. Autant dire que les résultats de la prochaine session parlementaire seront très attendus. Saâd Benmansour