Les femmes membres de l’Association le Grand Atlas (AGA) ont célébré en grande pompe la Journée internationale de la femme dans la ville ocre et lors de laquelle il a été rappelé que l’action en faveur de l’égalité homme/femme est l’affaire de tous les citoyens.
Le Professeur Mohamed Knidiri, président de l’AGA, a à cette occasion déclaré qu’aucune stratégie viable de développement humain ne peut être efficace sans le rôle central des femmes et ce à travers le monde. On constate, malgré certaines réalisations concrètes à travers différents pays, que l’essentiel en gros reste à réaliser. Les inégalités persistent notamment dans certains domaines socioculturels et qu’il faut réajuster. Le droit des femmes doit passer impérativement par la mise en place d’une société équitable et juste, respectant tous les droits juridiques afférents à ce grand combat.
La cause des femmes n’est pas seulement le combat de celles-ci, c’est celui de toutes les nations qui aspirent à un développement durable et équitable. A cet égard, aucun pays ne saurait intégrer le cercle des pays émergents en laissant en marge la frange féminine qui est la plus importante de sa population. Aussi faut-il réajuster et effacer les préjugés sexistes responsables en grande partie des discriminations à l’égard des femmes et ce dans pratiquement tous les domaines.
La Journée internationale pour les droits des femmes a été instaurée par les Nations Unies officiellement en 1977, suite à une revendication prioritaire des femmes dans le monde. Une journée les droits des femmes, pour la citoyenneté, civique, socio-économique et politique, via fondamentalement le droit à la dignité, à l’émancipation et à l’égalité hommes-femmes promues à travers les Objectifs du millénaire.
En outre, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que l’autonomisation des femmes sont plus qu’essentielles pour la réalisation des objectifs de l’ensemble du Royaume. Cela signifie qu’il faut promouvoir cette égalité, afin qu’elles puissent participer pleinement au développement et en bénéficier aussi en retour. Dans cet ordre d’idées, nous devons tous plaider pour que les femmes décident librement et en connaissance de cause de ce qui concerne leur vie professionnelle et leur vie familiale, leur santé et celle de leurs enfants.
En ces temps difficiles, la poursuite de la parité est non seulement inséparable du développement mais elle est aussi un facteur clef pour la paix dans le monde et notamment en Palestine où les femmes, les enfants et les hommes sont soumis à la pauvreté, la misère, les maladies et la famine les plus graves, le monde doit se réveiller, avec un sentiment d’urgence et agir par des mesures efficaces et concrètes, sur tous les plans pour sauver cette population civile innocente, contre la monstruosité exécrable et criminelle, contre les actes de nettoyage ethnique et génocidaires d’Israël. Il faut des actes humanitaires, non des paroles de pitié.
