Société

Sahara : nouveau camouflet pour l’Algérie

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Après sa cuisante défaite au dernier Sommet des Non-Alignés à la Havane (Cuba), Alger vient d’essuyer un nouveau revers du côté cette fois-ci de New York. Vendredi dernier, un projet de résolution sur le Sahara présenté par Alger devant la quatrième commission de l’assemblée générale de l’ONU a été rejeté après avoir été désapprouvé par les deux tiers des Etats membres. Cent seize Etats ont dit «Non» à un projet de résolution visant à «ressusciter» un «Plan de règlement» à l’existence duquel seule Alger veut continuer à croire. Un «Non» qui démasque, encore une fois, les visées d’un pays qui ne trouve pas mieux à faire que s’opposer aux intérêts du Royaume. Parmi les pays qui ont opposé une fin de non-recevoir au projet de résolution en question, figurent l’Espagne, la France, les Etats-Unis, la Chine, l’Australie, l’Inde, l’Indonésie, les Philippines, le Brésil, en plus d’un grand nombre de pays africains et latino-américains de plus en plus embarrassés par les manœuvres entreprises par l’Algérie pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc. A cette liste, il faut évidemment ajouter l’ensemble des pays arabes qui ont toujours su faire bloc contre l’intransigeance algérienne. «Une intransigeance qui démontre qu’il s’agit bel et bien d’un conflit bilatéral opposant le Maroc à l’Algérie», a déclaré El Mostafa Sahel, ambassadeur représentant du Maroc auprès de l’ONU, à l’issue de la réunion de la quatrième commission. «L’Algérie montre qu’elle est pleinement une partie à part entière dans ce conflit», a-t-il martelé, remerciant, en revanche, les 116 pays «qui ont répondu à l’appel du Maroc» et su se démarquer de la position hostile adoptée par la diplomatie algérienne à l’égard du Royaume.
Déboutée, Alger a essayé de cacher son désarroi en essayant de présenter les votes de neutralité exprimés comme un signe d’approbation à son projet de résolution. Il aura fallu que les Etats concernés remettent eux-mêmes les choses à leur place pour qu’Alger se rétracte, en expliquant que leur «neutralité» avait pour objectif d’encourager «la négociation pour trouver une solution négociée et mutuellement acceptable». Mais, paraît-il, cela ne semble pas avoir suffi pour ramener à la raison nos voisins de l’Est. Cette fois, Alger a franchi le seuil du ridicule en voulant épingler le Maroc sur le dossier des droits de l’Homme. Celui-là même qu’elle adore arborer. Cette «frasque» n’est pas passée inaperçue. Répondant aux propos de son homologue algérien sur de présumées violations par le Maroc des droits de l’Homme dans nos provinces du sud, M. Sahel a indiqué que l’Algérie était «mal placée pour donner des leçons à la communauté internationale et encore moins au Maroc» alors que ce pays, «vit depuis de nombreuses années sous l’état de siège », bafouant quotidiennement les droits individuels et collectifs de ses citoyens.

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