Société

Un traité «décisif» sur la protection de la biodiversité marine en haute mer

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Historique : Un accord historique sur la protection de la biodiversité marine en haute mer a été récemment conclu par les membres des Nations Unies. «Cette action est une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles est confrontée la santé des océans, maintenant et pour les générations à venir», a affirmé António Guterres dans un communiqué dévoilé par son porte-parole samedi dernier.


Après deux semaines d’intenses négociations, les membres des Nations Unies sont parvenus à un traité visant à assurer la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Selon l’ONU, l’accord conclu par les délégués de la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ) est l’aboutissement de près de deux décennies de pourparlers facilités par l’ONU qui ont débuté en 2004.

«Déjà appelé «Traité sur la haute mer», le cadre juridique placerait 30% des océans du monde dans des zones protégées, consacrerait plus d’argent à la conservation marine et couvrirait l’accès et l’utilisation des ressources génétiques marines», précise la même source. Pour le secrétaire des Nations Unies, ledit traité est «crucial pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution». Et d’ajouter : «Il est également vital pour atteindre les objectifs et les cibles liés aux océans du programme de développement durable à l’horizon 2030 et du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal».

A cette occasion, le chef de l’ONU a félicité toutes les parties pour «leur ambition, leur flexibilité et leur persévérance». Selon la déclaration du porte-parole de l’ONU, le secrétaire général a aussi reconnu le soutien essentiel des organisations non gouvernementales, de la société civile, des institutions universitaires et de la communauté scientifique. A noter que la haute mer commence où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États. La protection de cette partie du monde est essentielle parce que les océans subissent eux aussi les effets du réchauffement climatique, des émissions de gaz à effet de serre et des pollutions de tout genre.

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