Société

Violence dans les établissements scolaires

La punition à l’école entrave le parcours scolaire de l’élève. Dans plusieurs cas, elle la cause principale de l’abandon. Cette pratique archaïque existe encore dans notre système scolaire, notamment dans le milieu rural. Dans ce sens, l’UNICEF a organisé, jeudi dernier à Tanger, en collaboration avec l’association «Atfale», enfants, une table ronde sur le thème «punitions et violences à l’école».
Ont pris part à cette manifestation, des représentants du ministère de tutelle, des chercheurs pédagogiques, des enseignants, des ONG et des associations des parents d’élèves. Cette rencontre a été l’occasion du lancement officiel de l’étude «punitions et violences à l’école».
Dans notre société, force est de constater que des pratiques sont fortement remarquées dans la vie scolaire marocaine, en dépit des lois et des mesures qui en interdisent l’usage. Des pratiques qui vont à l’encontre des efforts déployés pour la généralisation de la scolarisation et à la promotion du droit à une éducation de qualité. Des pratiques qui constituent un obstacle majeur au développement de toute la société, en mettant l’enfant dans des conditions défavorables aux apprentissages, en encourageant l’abandon scolaire et en faisant de l’école un lieu de déni des droits de l’enfant. Dans ce cadre, l’association «Atfale» a réalisé une enquête sur la violence dans les établissements scolaires.
Cette enquête met en lumière ce phénomène et en révèle les réalités. Ces données sont souvent absentes dans les études et les analyses en relation avec l’éducation dans notre pays. Cette étude démontre également la complexité de ce problème qui trouve ses causes et ses origines dans les cultures, les méthodes pédagogiques traditionnelles, le manque des moyens et les conditions défavorables des enseignants.
L’UNICEF apporte son soutien à cette initiative de l’association «Atfale» en plaidant en faveur d’une école qui prône le respect de la dignité de l’enfant, le dialogue, et l’épanouissement. Une école «amie de l’enfant».
En se basant sur cette étude et sur les résultats des autres travaux menés par des chercheurs et cadres du ministère de l’éducation nationale dans ce sens, les participants à la rencontre de Tanger ont débattu du phénomène de la violence, sous tous ses aspects, comme ils ont mis au point les axes d’intervention en vue de mettre un terme à ce fléau qui entrave le bon déroulement des cours, notamment dans la phase de l’enseignement fondamental dans le milieu rural.

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