Sa famille devait mettre aux enchères ces objets pour financer son traitement médical. George Budna, qui détient des casinos à Las Vegas, a donné 85.000 livres (125.000 euros) pour acquérir une centaine de "reliques" de Puskas que la société de ventes Bonhams devait mettre aux enchères mercredi à Londres, affirme le quotidien.
Parmi ces objets, se trouvent sa médaille d’argent de la Coupe du monde 1954, ses chaussures des Jeux d’Helsinki en 1952, où la Hongrie avait été sacrée championne olympique, son "soulier d’or" de meilleur buteur européen, son maillot de l’équipe du Brésil signé par Pelé…
Cette vente et diverses autres recettes assurent que la famille de Puskas pourra financer le traitement médical de l’ancien joueur, surnommé le "Magical Magyar", 78 ans, qui souffre d’une forme de maladie d’Alzheimer. Selon le quotidien britannique, elle envisagerait même de créer une fondation pour la recherche sur cette maladie.
Le “Daily Telegraph” précise ainsi que Joseph Blatter, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), s’est engagé à une donation et que les auteurs du jubilé de Puskas ont promis à sa femme de lui verser 56.000 livres (82.300 euros). Celle-ci n’avait jusqu’alors reçu que 10.000 euros sur les recettes du jubilé disputé mi-août entre le Real Madrid et une équipe All star hongroise en l’honneur de Puskas, absent à ce match de gala. Puskas est entré dans la légende en contribuant à la victoire de la Hongrie aux jeux olympiques de 1952 à Helsinki et à son accession à la finale du Mondial-1954 (défaite contre l’Allemagne). Sous les couleurs du Real Madrid de 1958 à 1967, le Hongrois a été couronné quatre fois meilleur buteur du championnat d’Espagne et a remporté trois coupes des clubs champions. En tant que "héros sportif de la nation", Puskas perçoit 2000 euros mensuels de l’Etat hongrois. Il est également soutenu financièrement par son ancien club, le Real Madrid.