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Aicha Sajid et Abderrazzak El Badaoui : «Nous menons une vie de couple exemplaire»

© D.R


ALM : Racontez-nous votre rencontre avec Abderrazzak El Badaoui.
Aicha Sajid : Ça date bien de 1965, à l’époque j’étais encore étudiante et comme j’aimais beaucoup le théâtre, j’avais une carte d’accès gratuit à des représentations théâtrales tous les dimanches  matin. Ces séances étaient offertes par la troupe Badaoui et en véritable amoureuse du théâtre, je ne les ratais jamais. À cette époque, moi je le connaissais de loin, mais lui ne me connaissait pas. Comme le destin fait bien les choses, la troupe El Badaoui a affiché une annonce appellant les jeunes talents à intégrer les spectacles d’étudiants. Comme je me trouvais certains dons pour la scène et qui avaient besoin d’être forgés, j’ai tout de suite répondu présente et ce n’est que depuis que j’ai intégré la troupe que je commençais à mieux le connaître. Il faut dire qu’il était très beau, très élégant et surtout inaccessible. Je me demandais comment il allait me regarder moi qui suis si jeune et si discrète. Pour sa part, sa renommée d’homme de scène le précédé et il suffisait qu’il regarde n’importe quelle fille pour qu’elle fonde littéralement d’amour pour lui. J’exagère peut-être, mais c’est juste pour vous dire à quel point il était attirant.
 
Et ensuite?
Ensuite, j’ai continué à apprendre le métier au sein de la troupe et petit à petit, je réussissais à me faire remarquer par mon talent. On me confiait des rôles composés et assez difficiles et je m’en sortais toujours. De ce fait, je commençais à briller au sein de la troupe. Cependant, il a fallu attendre 1972 pour que M. El Badaoui s’intéresse à moi. Et ce n’est pas du tout mon talent qui l’a attiré, c’est surtout ma bonne éducation et mon sérieux. Il avait fini par connaître mon père du fait que ce dernier venait souvent s’enquérir de mon niveau et de mon entourage. Il faut dire que le milieu était assez mal réputé à l’époque. Et comme il avait décidé de se marier, il avait trouvé en moi la femme qu’il cherchait. J’avais à peine 16 ans quand il est venu demander ma main. Et depuis, nous menons une vie de couple exemplaire. 
 
Quelles sont les qualités de votre mari?
Sa principale qualité est son excellent sens du relationnel. C’est quelqu’un de très humain. Il est patient, compréhensif et persévérant. Il aime les gens et n’hésite jamais à rendre service. Tout est bon en lui. N’allez pas croire que je dis ça pour vanter les mérites de mon époux, c’est la stricte vérité et vous pouvez vous en assurer auprès des gens qui le connaissent.
 
Et le fruit de ce mariage?
Trois adorables enfants et une famille très liée. Nous avons deux garçons et une fille.
La fille s’appelle Fatima-Zahra, elle a 25 ans et est encore étudiante.
Zakaria est le seul de nos enfants à avoir suivi la voie de ses parents, il a 30 ans et il est chargé de production. Pour Soufiane, l’aîné, c’est un tout autre parcours. Il a 32 ans et il est tennisman à l’étranger. Je suis fière d’eux et je leur souhaite tout le bonheur et la réussite du monde.  
 
Un petit mot pour M. El Badaoui?
Je voudrais juste lui dire de continuer à persévérer et que je serais toujours là pour le soutenir et l’aider dans tout ce qu’il entreprend. Sinon, je lui souhaite un bon rétablissement des suites de sa maladie.

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