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Festival Casa Music : Pour le grand bonheur des mélomanes

© D.R

C’est à Ben M’sik qu’a été donné le coup d’envoi de Casa Music 2008, jeudi 17 juillet à la nuit tombée. Lancés depuis l’esplanade de la préfecture, feux d’artifice multicolores et musique spectaculaire ont ébloui une foule nombreuse venue de Ben M’sik, de Sidi Othmane et des environs. Peu après, le Festival de Casablanca 2008 débute en musique simultanément sur sept scènes à travers la ville et sa région. Pour toutes ces scènes, le ton est donné : populaire et branché. Et parfois nostalgique, à l’image du concert d’ouverture à El Hank avec les légendaires Earth Wind and Fire qui ont repris l’essentiel de leurs titres mythiques. Les sons de la funk, la soul et la dance étaient également au programme à la place Rachidi où le groupe new-yorkais «Brooklyn Funk Essentials» a fait vibrer un public enchanté. «Chaque membre de notre groupe provient d’univers culturels particuliers. On est dans ce sens un microcosme représentatif de la diversité ethnique de Brooklyne», a déclaré à ALM Arthur Baker, producteur et bassiste du groupe. Et d’ajouter : «Notre musique est un mélange d’influences musicales et raciales les plus diverses. Elle est dans ce sens comparable aux plats bien garnis et riches en épices de la cuisine marocaine». Par ailleurs, l’énergie du continent noir était également au rendez-vous, ce jeudi tard dans la nuit avec les notes pures de l’afro beat de Seun Kuti et son saxophone. «L’afro beat est plus qu’une musique, c’est un mouvement créé pour l’émancipation de la race noire. C’est pour cette raison qu’on entend se répéter le mot «Africa» dans mes chansons. Ainsi j’y évoque la vie quotidienne des Africains avec ses joies et souffrances, le getho, l’oppression et les manoeuvres des politiciens et des autorités», a indiqué à ALM Seun Kuti, fils du mythique Fela Kuti fondateur de l’afro beat.
Au deuxième jour du festival, l’événement était la prestation du groupe de rap marocain H-Kayne, sur la place Rachidi devant un public nombreux. Les Meknassis Hatim, Adil, Othman et Azzedine ont présenté à un public conquis leurs derniers titres, dont «La Tayass» en invitant sur scène la chanteuse Oum, qui a enregistré ce titre avec eux. Vendredi soir a vu toute la ville de Casablanca battre aux rythmes de la musique au pluriel : «100.000 personnes ont dansé sur les tubes de Aziz El Berkani, Houari Dauphin et Saïd Mosker à Bernoussi, alors que le public de Ben M’sik plébiscitait la grande dame de la variété marocaine, Hayat El Idrissi», indiquent les organisateurs. Mohammedia, quant à elle, tombait sous le charme de Tachinouite et de ses rythmes amazighes au moment où Dar Bouazza reprenait en chœur les refrains de Sy Mehdi et de ses succès «Sac à dos» et «Compte bancaire». Par ailleurs, la nuit de samedi a été marquée par la prestation haute en couleurs de Burning Spear, un vétéran du reggae, qui a drainé tous les amoureux du reggae roots. Ainsi pour la quatrième année consécutive, le Festival de Casablanca a captivé la ville blanche et ses environs, en célébrant les rythmes et les musiques plurielles.

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