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Ramadan des célébrités : Hamid El Hazzaz, adepte de la «zen attitude»

© D.R

«Quand on a faim, le taux d’adrénaline a tendance à monter beaucoup plus vite dans le sang. Autrement dit, on devient plus irritable lorsqu’on jeûne… Il faut essayer de se contrôler et d’avoir les nerfs solides. Se fâcher pour un oui ou pour un non durant ce mois de piété relève de l’absurde…», explique Hamid El Hazzaz, en parfait psychologue. Dans sa vie familiale comme dans son travail, ce sportif est réputé pour son calme. Il gère ses émotions avec beaucoup de rationalité et de retenue. Il est même agréable et souriant durant toute la journée, ce qui est le cas de peu de monde. Mais, ne pensez pas que cette «zen attitude» est fortuite. Au contraire, c’est le résultat de plusieurs années d’accumulations et d’expérience. «J’ai cinq enfants, l’aîné a 31 ans et le cadet a 8 ans… Avant, les enfants et le stress du travail me faisaient perdre mon calme. Mais avec l’expérience et le temps, on devient plus mâture. C’est devenu un grand plaisir, pour moi, de m’occuper de mes enfants et de mon travail», affirme le président du club du MAS. Continuant ses méditations sur «les comportements ramadanesques», M. El Hazzaz se réjouit de la consolidation des liens familiaux et de la grande affluence que connaissent les mosquées. «Au mois de Ramadan, on constate que les gens changent, ils vont de plus en plus à la mosquée, font des visites à leurs familles… Plus que d’habitude, je veux dire… J’aimerais bien que ces comportements durent toute l’année et non seulement durant une période donnée», souhaite-t-il. Côté travail, M. El Hazaz est assez assidu même s’il affirme ne pas avoir autant de punch que les autres jours. Il travaille de 9h à 16h dans l’imprimerie dont il est propriétaire et gère son entreprise en parfait homme d’affaires. «Le changement de l’horaire affecte beaucoup le travail, le manque d’énergie aussi. Par conséquent, le rendement devient minime…», reconnaît-il. Après le travail, l’ancien gardien de but a ses petites habitudes : «Je mets les enfants dans la voiture et je fonce… On fait des tours interminables pour passer le temps jusqu’à l’heure du ftour. On se dirige vers le marché pour acheter des chhiwates, on va dans des jardins…». Mais des chhiwates que M. El Hazzaz achète, il en mange très peu. Pour lui, aussi, l’œil est plus grand que le ventre! «Je suis très marocain en ce qui concerne mes goûts. Un peu de lait, du jus, de la harira, chebbakiya… font l’affaire», dit-il. Après le ftour, un peu de télévision ne fait de mal à personne. Le sportif est même un adepte des séries égyptiennes: «Je regarde la série «Eddali» avec Nour Chérif et celle de 11h30… Je crois qu’elle s’intitule «Hanane wa hanine» avec Omar Chérif».

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