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Tanger à l’heure du Jazz

© D.R

La ville de Tanger accueille, depuis mardi dernier, l’un de ses rendez-vous artistiques les plus en vue du moment. Il s’agit de la 5ème édition du désormais célèbre Tanjazz, le festival de jazz de la perle du Nord. Ayant pour ambition de devenir la rencontre jazz n°1 d’Afrique, le festival a réservé pour les fans du jazz une belle panoplie d’artistes ce week-end.
Les principales têtes d’affiches de l’édition de cette année sont notamment Ray Baretto et Stacey Kent. Le premier n’est pas moins qu’un véritable virtuose conguero new-yorkais, d’origine portoricaine. Musique afro-africaine, typique, tropicale ou latine, cha cha cha, mambo ou latin jazz, tout y passe dans la musique de celui qui a marqué de son empreinte l’histoire du jazz contemporain par ses brûlantes fusions. « Je n’aime être enfermé dans rien. J’adore autant le jazz, la soul ou la musique classique », dit celui qui à 74 ans déjà et qui ne cesse de faire vibrer bien d’aficionados et qui traîne derrière lui une carrière aussi riche que variée à travers pas moins d’une centaine d’albums personnels. Universel, il est aujourd’hui respecté et reconnu là où il passe. Ray Baretto et son New Sextet se produisent ce samedi 22 mai à 21h30 à la Mandoubia.
Avant lui, le tour sera à la délicieuse Kent, celle qui excelle en matière de réinterprétation des grands standards, sur les traces de ses idoles Franck Sinatra et Nat k-King Cole. Certains critiques n’hésitent d’ailleurs pas à la comparer aux divas du jazz, telles que Ella Fitzgerald. Au goût Philippe Lorin, le président-fondateur du festival, « Stacey Kent n’est pas un être humain comme les autres. Elle est un conte de fées vivant, un script sorti droit de Hollywood. Aussi bien sa voix que son talent musical dépassent de loin ceux de certaines stars actuelles, telle que Norah Jones, et qui, médiatisation aidant, sont plus connues qu’elle».
Des propos que confirme la simple écoute de cette voix, qui rappelle par sa sensualité et son naturel les années de gloire de cette musique. Stacey Kent se produit ce vendredi 21 mai à 21h30 à la Mandoubia.
Se voulant ainsi riche est diversifiée, la programmation de Tanjazz s’inscrit dans le cadre de la multiplicité des genres et des couleurs. Histoire de plaire au plus grand nombre et de sortir le jazz des préjugés le réduisant à une musique savante, élitiste.
Pour ce faire, les organisateurs comptent, comme chaque année, procéder par trois événements à part entière, se déroulant chacun dans un espace-temps spécifique et tout au long du déroulement du festival. Si l’événement central reste les concerts, organisés chaque soir avec deux sets, un premier à 19h30 et un deuxième à 21 h00, dans les théâtres de verdure du palais de la Mandoubia, Tanjazz comprend également les traditionnels parades dans les rues de la ville à 11h30 et 17h ainsi que des concerts gratuits à 19 h à la place Keno. A cela s’ajoutent les jam-sessions à l’hôtel El Minzah à 18h30 et au nouveau club Tanjazz à partir de 23h00.
Autre spécificité, Tanjazz est l’une des rares manifestations de jazz où il est conseillé, même recommandé, de danser.

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