De retour d’un voyage dimanche soir, j’apprends qu’une de mes proches avait été hospitalisée d’urgence pour un malaise cardiaque. Je décide de lui rendre visite. Alors que je m’apprêtais à me garer, mon épouse me propose qu’on demande de nous laisser rentrer avec la voiture parce qu’il y avait une personne âgée avec nous. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de trucs, mais je l’ai fait quand même.
Le gars baraqué, dans un uniforme en bonne et due forme avec galons a l’épaulette et jolie casquette, accepte tout sourire, mais à condition que je lui donne un «petit quelque chose » puisque, selon lui, j’allais «payer le gardien». J’ai refusé, bien sûr. Je gare ma bagnole au parking et je vais le voir pour m’expliquer avec lui.
Son explication est insolite : il ne doit laisser passer que les véhicules des médecins et les ambulances, mais il fait des exceptions moyennant ce « petit quelque chose » lequel, cumulé, « va me servir de pension dans le cas où suis appréhendé». Texto. Et c’est quand je lui ai dit que je bosse pour un journal et que j’allais tout rapporter et que j’allais même donner le jour et l’heure qu’il m’a lancé : «Va, écris ce que tu veux! Je n’ai pas peur… ». No comment.
A demain