Musique

Tanjazz 2016: Le public conquis par Terri Lyne Carrington

© D.R

Les mélomanes avaient rendez-vous pendant quatre jours à Tanger avec les artistes de la musique de jazz. C’était à l’occasion de Tanjazz, qui a pris fin le 25 septembre.

Cette 17ème édition – dont les travaux se dont déroulés sous le thème «Les femmes du jazz» – a vu se produire plusieurs chanteuses venues des quatre coins du monde. «Elles sont non seulement vocalistes mais s’approprient aussi avec talent des instruments habituellement «réservés» aux hommes comme la batterie, la trompette, le trombone ou la contrebasse !», selon les organisateurs.

Parmi les artistes honorées lors de cette édition figure la célèbre star américaine Terri Lyne Carrington qui, accompagnée par une pléiade de musiciennes de premier plan et au grand bonheur de ses fans, a ouvert l’avant-dernière soirée de cet événement musical. Lauréate plusieurs fois aux Grammy Awards, dont celui remporté grâce à son projet «The Mosaik Project», cette batteuse et compositrice s’est complètement déchaînée, à l’instar de ses précédents concerts, sur scène comme une bête indomptable. Ce qui lui a encore valu d’y trôner comme une reine du beat. Ayant joué, pendant 20 ans, avec des musiciens de haut niveau (tels que Herbie Hancock, Wayne Shorter, Al Jarreau, Stan Getz, David Sanborn, Cassandra Wilson, ClarkTerry, Dianne Reeves), Terri qui a été, au cours de cette soirée, entourée par la pianiste Helen Sung, la trompettiste Ingrid Jensen, la saxophoniste Tia Fuller et la chanteuse Jaguar Wright, a encore prouvé que le monde du jazz n’était pas réservé exclusivement aux hommes. Elle a été, lors de cet événement, l’une des têtes d’affiche d’une grande fiesta de jazz au féminin. «Je suis très fière de prendre part à cette édition dont l’une des particularités est d’être dédiée aux femmes du jazz», a-t-elle dit.

En plus des artistes de longue carrière dans la musique de jazz, Tanjazz 2016 n’a pas dérogé à ses habitudes en réussissant à intégrer à la programmation de cette 17ème édition des jeunes artistes, dont Nina Attal, qui (à peine 24 ans) continue, ces dernières années, de faire un carton sur scène. Ayant donné deux concerts, les 23 et 24 septembre, «je m’estime chanceuse de faire partie des artistes femmes choisies pour participer à cette édition. D’autant plus que cela m’a permis de rencontrer pour la première fois le public marocain. J’étais très contente de le voir bouger grâce à ma musique. Et je trouve que ma participation à ce festival est très enrichissante. Elle m’a permis aussi de rencontrer des grandes stars du jazz», a déclaré à ALM Nina Attal.

Cette jeune prodige du blues, qui avait été considérée à 16 ans comme l’une des voix les plus prometteuses des douleurs pentatoniques, a tenu, lors de ces deux concerts, à interpréter avec sa guitare des morceaux de son deuxième album à succès «Wha». Elle était accompagnée sur scène par Sylvain Fétis (saxophone), Alexandre Hérichon (trompette), Romain Labaye (basse),Yann Cuyeu (guitare), Nicolas Mary (claviers) et Mathieu Gramoli (batterie).

Le public a été invité à la soirée de clôture à découvrir d’autres groupes, dont le quatuor musical espagnol De la Purissima, qui se démarque des autres par sa performance musicale originale et une interaction réussie avec le public.

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