Une enveloppe budgétaire d’environ 1 milliard DH a été consacrée à la mise à niveau de Marrakech au titre de l’année 2006, a indiqué Omar El Jazouli, maire de la ville. S’exprimant mardi soir lors d’un point de presse, M. El Jazouli a expliqué que le Conseil communal œuvrera pour l’accompagnement de l’essor que connaît la ville notamment à travers la réalisation de projets visant le renforcement des infrastructures de base et la création d’espaces verts.
L’une des préoccupations majeures du Conseil est de faire face aux différentes questions se rapportant, entre autres, à l’approvisionnement en eau potable, au renforcement du réseau électrique, à l’assainissement, à la collecte des déchets et à la circulation dans le périmètre urbain, a-t-il ajouté. Concernant l’assainissement et la collecte des déchets, le maire a fait savoir que ce secteur sera délégué à des sociétés spécialisées dont les noms seront divulgués en avril prochain, rappelant que l’étude de faisablité de gestion de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement liquide sera confiée à un bureau d’étude spécialisé.
Après avoir mis en relief l’intérêt accordé à l’embellissement de la ville, afin de consolider sa place de choix en tant que destination touristique des plus prisées, M. El Jazouli a passé en revue une série de projets réalisés au sein de l’ancienne médina et des zones limitrophes (embellissement, éclairage, carrelages, espaces verts). Sur la problématique de l’occupation du domaine public, le maire a précisé que le Conseil procédera, en collaboration avec les autorités locales, au retrait des autorisations aux personnes en infraction, notant que la commission chargée de la circulation œuvrera pour trouver des solutions adéquates dans ce sens notamment pour ce qui est de la gare routière, des parkings, des taxis et des charrettes.
Au sujet des maisons menaçant ruine dans l’ancienne médina, M. Al Jazouli a fait savoir qu’une convention de partenariat a été signée entre le Conseil communal, le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et les propriétaires pour la réfection de ces maisons, dans le cadre du programme "Villes sans bidonvilles".