Economie

Hassan Chami met la pression

La visite du président de la Confédération Générale des Entreprises au Maroc (CGEM), Hassan Chami, à Malaga, le 10 avril dernier, vient à la suite d’un processus de rencontres et de mobilisations des opérateurs économiques du bassin méditerranéen.
Les réunions qui se sont tenues à Istanbul, le 1er mars dernier, le 5ème Sommet Industriel Euro-Méditerranéen, ont permis de dresser un certain nombre de conclusions, dont la plus importante a été consacrée par la mise en place de l’Union Méditerranéenne des Confédérations d’Entreprises (UMCE). A sa tête, Hassan Chami, qui a adressé un discours, dont la cérémonie a été organisée par le ministère espagnol des Sciences et des Technologies. Les deux idées principales reprises par le président de l’UMCE résident d’une part dans «l’engagement des chefs d’entreprises dans la construction de la zone de libre-échange prévue pour 2010».
D’autre part, il a souligné «la nécessité absolue de développer les échanges sud-sud, de manière à constituer une intégration solide et efficace à l’image de l’espace économique européen». Hassan Chami a également approuvé la signature des accords d’association entre l’Union Européenne et l’Egypte, l’Algérie et le Liban. Par ailleurs, sur la base de la Déclaration de Barcelone, le patron des patrons a insisté sur l’accélération de l’intégration prochaine de plus de 12 pays du Bassin, partenaires dans le processus de Barcelone, dont la signature des accords avec l’Europe serait éminente.
Il a profité de l’occasion afin de rappeler l’instauration d’une zone de libre-échange entre le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie, dans le sillage de la Déclaration d’Agadir de mai 2001.
Selon l’actuel président de l’Union Méditerranéenne, M.Chami : « la prolifération de ces initiatives est très encourageante dans la mesure où elle permettra aux entreprises du pourtour méditerranéen d’évoluer dans un espace plus vaste et renforcé, affrontant ensemble la concurrence effrénée découlant de la libéralisation des échanges ». Pour en revenir à l’établissement de la zone de libre-échange d’ici 2010, le processus de libéralisation suppose des mesures d’accompagnement. C’est ainsi, qu’il a mis l’accent sur la réforme profonde des structures, comprenant les rapports sociaux, ceux entre les opérateurs économiques et les administrations, la compétitivité des coûts de production…
D’ailleurs, la mise à niveau des infrastructures de la région demeure une condition sine qua non pour l’attrait des investissements. De même que le transfert technologique et de know-how et la facilitation des fonds directs étrangers passent par des réformes initiées par les pouvoirs publics, pour une mise à niveau globale des pays du sud. Hassan Chami a salué également l’initiative du Conseil européen de Laeken, en matière de mise en place de conditions spécifiques de financement des infrastructures de ces pays par le secteur privé. Pour l’heure, la préparation à l’échéance 2010 demande la mobilisation de tous.

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