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High-tech : La 3,5 G : le débit fleuve sur mobile

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Ça décroche vite dans le monde des réseaux mobiles.
À peine la 3G est-elle commercialisée en Europe qu’arrive déjà la 3,5G avec des performances dix fois supérieures, proches de celles d’un puissant débit ADSL. Ce réseau est basé sur la technologie HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access), également baptisée "Super 3G". Super en effet, car le HSDPA permet théoriquement d’atteindre un débit de 14,4 mégabits par secondes (Mbps). Les réseaux 3,5 G déjà ouverts proposent pour le moment une gamme de débits de 1,3 à 3,6 Mbps. Pour mieux situer ces performances, la 3G classique basée sur l’UMTS ( et dont l’arrivée au Maroc est prévue fin 2007) offre un débit de 250 à 380 kilobits par seconde (Kbps) en réception. Faites le calcul pour imaginer tout le potentiel des futures lignes connectées à cette technologie.
Un futur déjà présent puisque, selon une étude de la GSA (Global mobile Suppliers Association), quatorze réseaux HSDPA sont ouverts commercialement dans le monde en Autriche, Finlande, Allemagne, Israël, sur l’île de Man (UK), au Portugal et aux États-Unis. Et le déploiement de 79 réseaux HSDPA est prévu ou en cours dans 43 pays. Signe encourageant, les trois quarts des 105 opérateurs mondiaux à avoir lancé des services commerciaux en 3G sont déjà en passe de faire évoluer leur réseau vers la 3,5 G. C’est sérieux, et ce n’est pas du barratinage version mobile que promet cette technologie. Ceci étant, le passage au HSDPA n’est pas gratuit pour les opérateurs. Il nécessite une série de mises à jour logicielles. Mais, et c’est là le plus important, rien de faramineux au niveau du déploiement d’infrastructures. Commercialement, les offres HSDPA devraient commencer à être disponibles en France vers la fin de l’année en cours. L’opérateur français Orange teste actuellement la technologie dans ses laboratoires avec le concours de l’équipementier Alcatel. La question qui se pose cependant est de savoir l’utilité de tels débits. Une chose est sûre : HSDPA permet d’accéder au téléchargement de musique et de vidéo ainsi que la visioconférence ou le visionage de chaînes de télévision d’une manière plus rapide que l’ensemble des systèmes existants.
Si la 3,5 G se présente comme l’alternative immédiate de l’actuelle 3 G, les industriels des réseaux rêvent de débits toujours plus forts et plus fluides sur mobile. Démonstration effectuée avec succès à travers la 4G : dans le cadre de leurs expérimentations de cette technologie futuriste, deux opérateurs leaders, Siemens et NTT Docomo ont réussi à transmettre des données sur réseau mobile au débit de 1 gigabit par seconde. Ses chercheurs ont réussi à envoyer des données à un débit de 1 Gbit/s vers un terminal mobile, dont le porteur se déplaçait à une vitesse d’environ 20 km/heure. L’opérateur NTT Docomo prévoit même la mise en marche de cette technologie à l’horizon 2010. Eux non plus ne manquent pas de vision, nos amis nippons…

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