Economie

La dynamisation de l’investissement

C’est devenu systématique. A l’approche des élections, M. Abderrahmane Youssoufi, ne rate pas l’occasion pour défendre le bilan de son gouvernement en matière de promotion des investissements.
Mardi 8 janvier, le Premier ministre a indiqué lors de l’ouverture de la première session du Conseil d’administration de l’Anapec (Agence Nationale de promotion de l’emploi et des compétences) que 210.000 emplois ont été créés durant le 3ème trimestre 2001. Ce qui a contribué, selon lui, à une baisse de 13% du taux de chômage par rapport à la même période de l’année 2000. Ce qu’il faut retenir par contre du discours de M. Youssoufi, c’est le fait que «la création des guichets régionaux d’investissement, conformément aux Hautes orientations royales permettra à insuffler une nouvelle dynamique à même de préparer les conditions idoines du déploiement de l’agence». Le Premier ministre a souligné que «le gouvernement a adopté une approche qualitative fondée sur l’incitation à l’investissement en tant que locomotive de promotion de l’emploi et d’encouragement de la culture d’initiative individuelle et collective, ainsi que sur la libéralisation des structures de l’économie nationale comme régulateur des comportements des acteurs économiques à l’avenir».
Dans la conjoncture actuelle, les déclarations de M. Youssoufi ne sont opportunes que dans la mesure où elles interviennent la veille du discours royal sur l’investissement. Sous l’impulsion royale, le gouvernement semble prendre à coeur le chantier de la relance des investissements. Quoi qu’en dise, M. Fathallah Oualalaou, ministre de l’Economie et des Finances le bilan de l’équipe Youssoufi dans ce domaine est loin de répondre aux attentes des milieux d’affaires. La modernisation de l’administration tarde encore à se concrétiser.
Plusieurs secteurs jugés potentiels pour l’économie nationale tels que les technologies de l’information et de la communication et le textile sont dans l’attente de mesures concrètes de la part du gouvernement pour leur assurer un cadre plus adéquat à leur développement. En attendant, c’est la gestion déconcentrée des opérations d’investissement qui est de mise. Pour concrétiser cette approche, le Souverain a confié la responsabilité de ces centres aux walis et aux gouverneurs.
Dans les milieux d’affaires, on juge cette initiative comme étant le dernier recours pour relancer l’économie. Il reste que les investisseurs sont confrontés à des obstacles liés principalement à la lourdeur administrative et au foncier. Un chantier immense.

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