Economie

Les professionnels s’inquiètent du retard

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Le contrat-programme logistique a du mal à voir le jour. La signature de ce contrat entre la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le gouvernement a été reporté à plusieurs reprises. «Il est difficile d’arriver à des compromis avec le gouvernement sur la base de discussions. Si ce n’est pas noir sur blanc, ce n’est jamais définitif. On se retrouve souvent à la case départ, mais nous devons toujours repartir à la charge jusqu’à obtention de nos revendications», a expliqué Mohammed Talal, président de la Commission logistique au sein de la CGEM, lors du conseil national de l’entreprise qui c’est tenu mardi 9 février à Casablanca. En fait, la Commission logistique de la CGEM a établi un nouveau schéma logistique et un contrat- programme sur la base des recommandations de l’étude «La logistique du commerce et la compétitivité du Maroc» réalisée par la Banque mondiale. La liste des revendications des professionnels est bien établie. Il concerne la normalisation métiers, la réglementation, la fiscalité, le droit commercial et l’assurance mais également des programmes de formation dans les métiers de la logistique. Aussi, la réunion du conseil national de l’entreprise a traité des relations internationales et des négociations Maroc-UE relatives à la libéralisation des services et au droit d’établissement. Ainsi, en matière de relations internationales, la CGEM a créé un manuel d’organisation et de fonctionnement des conseils d’affaires. «Consciente du rôle que peuvent jouer les conseils d’affaires dans la dynamique du développement économique du Maroc en tant qu’outil incontournable de promotion des échanges internationaux et de point de rencontre d’affaires privilégié des opérateurs économiques nationaux avec leurs homologues des pays amis et partenaires, la CGEM se propose de doter ces structures d’un manuel d’organisation et de fonctionnement afin qu’elles puissent remplir leurs mission dans les meilleures conditions de succès», a précisé Saïda Lamrani, vice-présidente de la CGEM. Désormais, la CGEM reprend en main la constitution des conseils d’affaires et établit les missions de chaque conseil. Pour le volet contribution de la CGEM à la négociation d’un accord sur les services avec l’Union européenne, Hakim Marrakchi, également vice-président de la CGEM, a établi le cadre de ces négociations. D’abord, un accord de libre-échange avec les Etats-Unis afin d’améliorer la compétitivité des prestataires de services américains. Mais, également, la négociation du Statut avancé entre l’UE et le Maroc, en plus du refus d’un accord OMC à CT sur les services et le commerce. Aussi, le contenu de l’accord à négocier définit les conditions de provision des services européens au Maroc et réciproquement. «Les enjeux d’un tel accord pour l’entreprise marocaine sont énormes au niveau de l’important potentiel de compétitivité qu’il peut lui apporter, parallèlement à un fort potentiel de croissance», a souligné M. Marrakchi. Quant aux moyens entrepris par la CGEM pour faire aboutir les négociations, ils sont radicaux. À savoir la création d’une cellule spécialisée pour une meilleure utilisation des accords passés et à venir qui travaille avec l’appui d’un expert de la négociation commerciale.

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