Economie

O’terre environnement Maroc : La technologie du développement propre

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Dans le monde elles ne sont pas légion les entreprises qui se préoccupent de l’environnement. Le calcul économique est ainsi conduit qu’il laisse souvent la nature sur le bas-côté. En particulier dans les pays en développement. «O’ terre environnement Maroc » fait exception. Filiale de la firme monégasque «O’ terre international», elle propose les solutions les plus simples, les plus économiques et surtout les plus écologiques dans quatre directions essentielles : l’air, l’eau, le feu et la terre. Elle a certes de qui tenir, étant le prolongement direct d’une internationale spécialisée «dans l’offre des produits et des services dans l’énergie, l’environnement, le conseil et l’assistance dans le développement durable». Mais, sur ce canevas commun à toutes les O’ terre du monde, la Marocaine a brodé des motifs de satisfaction propres. Ses fondatrices Rachida Yacoubi Kanouni et Joëlle Baccialon, deux jeunes femmes rompues aux affaires, en parlent comme d’un engagement économique et éthique. La protection de l’environnement et le développement durable demeurent le centre des priorités qui guident et orientent l’action des responsables de nos villes, autorités locales et institutions élues, a estimé Rachida Yacoubi Kanouni. La fondatrice du projet a souligné à ALM que «c’est la raison pour laquelle j’étais à l’origine de l’idée d’importer au Maroc un process pareil spécialement à Rabat. Cette idée est venue après la célébration en 2010 du 40ème anniversaire de la journée de terre à Rabat et l’adoption de la Charte nationale globale de l’environnement et du développement durable lancée par SAR la Princesse Lalla Hasna. C’est aussi notre volonté à nous tous Marocains, individus et collectivités de s’engager dans la voie de la préservation de l’environnement et du développement durable», ajoute-t-elle. De son côté, Mme Joëlle Baccialon a fait savoir qu’elle a assez fréquenté le Maroc pour savoir que les Marocains ont eux aussi la préoccupation de leur environnement. «Nous avons décidé de coopérer et d’échanger dans le domaine vital de la préservation des ressources et du cadre de vie», ajoute-t-elle. Car éminemment économique est le procédé aboutissant à produire de l’énergie à moindre coût dans un pays qui n’a pas de gisements d’hydrocarbures. O’ terre environnement a mis au point «skystream», un appareil qui permet de produire de l’électricité dans son jardin, à partir d’une éolienne de conception inédite. De manipulation simple, quasiment silencieux, il peut aboutir à économiser jusqu’à 2.000 DH sur les factures d’électricité en annuel. La firme n’est pas en reste pour ce qui est du carburant et propose des unités de transformation des sacs en plastique et des huiles usées en diesel. Une production certifiée à l’international, assure Joëlle Baccialon et qui peut être de l’ordre de 800 g de diesel pour 1 kilo de sacs. O’ terre met également sur le marché un système d’optimiseur de combustion interne appelé Z5 qui permet à la fois de réduire la consommation de carburants et les émissions de gaz polluants. Sur le plan de l’eau, l’offre est tout aussi pertinente et va des forages étanches à la pose de tapis imperméables sur les toits en passant par le traitement des eaux usées. Techniques qui ouvrent des perspectives inespérées pour les jardins en terrasse et le vert citadin. Pour ce qui est du creusement des puits, la firme qui s’inspire du système EDI propose des techniques qui conduisent à localiser l’eau de façon rapide, fiable et économique. Avec en prime la possibilité d’en analyser la qualité. C’est d’ailleurs cette quête de qualité qui est au centre des techniques de traitement des eaux distribuées par la société. Basées sur l’emploi de l’ozone, elles aboutissent à une eau plus proche de son état originel. Mais le produit-phare de la société reste le photovoltaïque. O’ terre environnement Maroc distribue «Iland», un kit de production d’électricité comprenant un panneau solaire flexible capable d’éclairer toute une habitation. En fait, ses caractéristiques en font un outil indispensable non seulement pour ce qui est de la production d’énergie, mais encore dans les cas de survie en milieu hostile ou pour la sécurité. Car rappellent Rachida Yacoubi et Joëlle Baccialon, à la limite le kit ne fonctionne pas à l’éclairage direct, mais simplement à la luminosité.

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