La réunion de 16 banques commerciales privées a eu lieu en présence du gouverneur de la Banque centrale brésilienne, Arminio Fraga, et du ministre des Finances Pedro Malan. Y participaient notamment les banques américaines Citigroup, Bank of America, Bank of New York, JP Morgan Chase, la banque française BNP-Paribas, la britannique HSBC, les banques espagnoles Banco Bilbao et Banco Santander et Allemande Deutsche Bank.
La réunion a eu lieu au siège de la Banque fédérale de Réserve de New York et un représentant du Fonds monétaire international (FMI) y participait. « Le ministre Pedro Malan et le gouverneur Arminio Fraga ont discuté en détail des perspectives économiques du Brésil, de l’accord avec le FMI et des accords passés avec les banques de développement multilatérales. Ils ont souligné que l’économie brésilienne et ses perspectives sont saines ainsi que l’importance de la poursuite du soutien de la communauté bancaire internationale au pays », indique un communiqué. « Les banques représentées à la réunion ont répondu favorablement à cette présentation et ont réaffirmé leur engagement à long terme au Brésil et leur soutien au programme économique. Elles ont également fait part de leur intention de maintenir le niveau général de leur activité dans ce pays, y compris leurs lignes » de crédit, a-t-on ajouté de même source.
Les autres banques participantes étaient ABN-Amro (Pays-Bas), The Bank of Tokyo-Mitsubishi et Sumotomo Mitsui (Japon), Commerzbank, Dresdner Bank and Allianz Group (Allemagne), FleetBoston (Etats-Unis) et Standard Chartered (Grande-Bretagne).
Le FMI avait annoncé le 8 août qu’il allait accorder un nouveau prêt de 30 milliards de dollars sur 15 mois au Brésil en échange de l’application d’un plan de rigueur budgétaire. Ce prêt devrait être officiellement accordé lors d’une réunion du Conseil d’administration du Fonds début septembre. La semaine dernière, les candidats à l’élection présidentielle du 6 octobre au Brésil s’étaient engagés à respecter les accords passés avec le FMI.