Economie

Tensions sur les changes et les équilibres

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Les responsables chargés de rédiger le communiqué final qui sera publié à l’issue des deux jours du sommet organisé à Séoul ces jeudi 11 et vendredi 12 novembre restaient très divisés sur des questions clés comme les changes, a déclaré le porte-parole du G20, Kim Yoon Kyung. «Nous avons dû ouvrir les portes parce que le débat était si animé que la pièce s’est réchauffée», a-t-il dit mercredi. Une quarantaine de représentants des pays industrialisés et émergents membres du Groupe des vingt ont passé 14 heures dans une petite pièce mardi et le ton est monté lorsqu’a été abordé le sujet de l’équilibre de la croissance mondiale, dont les chefs d’Etat et de gouvernement veulent faire la pierre angulaire de leur réunion. Certaines parties des sections les plus importantes du texte final sont restées blanches, ce qui signifie que les délégués doivent encore s’entendre sur leur forme, a expliqué Kim. Une nouvelle session de négociations était prévue mercredi et les discussions se poursuivront ce jeudi si nécessaire. Les dirigeants du G20 attendent de ce sommet, le cinquième depuis l’irruption de la crise financière internationale en 2008, qu’il marque la fin de cet épisode difficile et augure d’une nouvelle ère de coopération mondiale. Mais l’unité trouvée dans la lutte contre la crise a ouvert la voie à des politiques nationales qui font aujourd’hui l’objet de profonds différends qui reflètent une reprise économique très inégale selon les régions, voire les pays. La plupart des grandes économies connaissent encore une croissance faible alors que les principales puissances émergentes, telles que la Chine ou le Brésil, ont rapidement émergé de la crise pour retrouver une vigueur certaine. Les difficultés des pays développés à se relancer font en outre craindre à leurs partenaires une vague de dévaluations compétitives. Intervenant sur ce dossier, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a surpris les marchés en affirmant que les grandes puissances envisageaient de faire de l’or une valeur étalon des taux de changes. Il a expliqué ne pas souhaiter un retour à la prééminence de l’or mais attendre des grands pays qu’ils dépassent la question des changes pour se concentrer sur les fondamentaux de l’économie.

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