Editorial

Bombe à retardement

© D.R

Le discours royal de vendredi dernier a diagnostiqué en de mots clairs et un ton ferme les véritables malaises vécus par les habitants de Casablanca en raison d’une gestion défectueuse de la part de certaines instances élues.

La référence dans le discours royal au manque de gouvernance doit aujourd’hui interpeller toute la classe politique. Casablanca est un exemple criant. Voilà une ville censée représenter le Maroc moderne et dotée de moyens financiers importants, mais qui bat tous les records dans l’insalubrité et les inégalités sociales.

Pire encore, la ville se retrouve depuis 2009 otage d’un conseil de la ville où la fragilité et les disparités de la majorité qui le gouverne se mêlent parfois à des intérêts politiciens narguant l’intérêt de la communauté. Un conseil qui ne sort d’une crise que pour entrer dans une autre.

Pendant ce moment, l’habitat anarchique continue de pousser et le sentiment de laissés-pour-compte poursuit sa propagation parmi des milliers sinon de millions d’habitants au point que certains quartiers constituent de véritables bombes à retardement qui menacent d’exploser à tout moment.

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