C’est l’histoire véridique d’un jeune homme diplômé qui a la trentaine, qui se dit au chômage depuis plusieurs années et qui, sur recommandation d’un proche, se voit proposer un poste dans une entreprise privée moyennant un salaire qui fait plus que deux fois le Smig et, surtout, une couverture médicale, des allocations familiales et des cotisations pour sa retraite. `
Mais, surprise, notre jeune refuse cette proposition en expliquant lors de l’entretien d’embauche que même s’il est «officiellement» au chômage, en réalité il passe sa journée à travailler pour son propre compte et que son bricolage lui rapporte finalement bien plus qu’on ce qu’on lui a proposé. Cette histoire rappelle aussi celle de certains diplômés chômeurs qui depuis des années sont en sit-in devant le Parlement pour revendiquer un emploi en tant que fonctionnaires mais qui entre-temps se sont mariés et ont même fondé des foyers avec des enfants, ce qui suppose l’existence d’un revenu et donc d’une activité.
Tant mieux pour eux tout comme pour notre jeune bricoleur. Certes. Mais, au passage, Monsieur Lahlimi devra penser à de nouvelles formules pour nous donner les chiffres du «vrai» chômage…
