Editorial

Le printemps des malfrats

© D.R

Le retour de Hicham Mandari – un escroc international patenté, faussaire, et usurpateur – sur le devant de la scène médiatique est comme une hirondelle qui annonce le printemps. Le printemps des malfrats. Alors ils s’y mettent tous à lui tresser des lauriers, à lui confectionner une lignée noble et des valeurs humanitaires. Le quotidien français Le Monde, tout à ses aises déontologiques, assure avec beaucoup de délectation, comme toujours quand il s’agit de notre pays le service après-vente de mafieux qui a déjà échappé par deux fois aux balles de ses pairs. Mieux, ce journal refuse avec obstination et contre toute logique professionnelle de publier des droits de réponse marocains concernant Hicham Mandari. Le parti pris est manifeste et la volonté de nuire est établie. Mais cela n’étonne plus personne. La justice française à laquelle Le Monde fait confiance pour laver son honneur perdu après la publication du livre de Péan-Cohen est saisie par le Maroc pour dire le droit. En vérité, ceci n’est ni un complot contre le pays ni une manoeuvre géopolitique de haute volée pour déstabiliser le Maroc. Non. Loin s’en faut. C’est juste le relent fétide habituel de la respiration haineuse coutumière de ces messieurs du Monde. Un souffle permanent. Le produit d’une digestion déréglée et laborieuse pour assimiler toutes les postures et toutes les impostures de la racaille anti-Maroc. Un vrai régime alimentaire, c’est le cas de le dire. Déréglé certes, mais il nourrit ses hommes. Que l’on instrumentalise un mafieux notoire à qui on trouve des soutiens « objectifs ». Que l’on informe unilatéralement sur ses agissements et sur ses qualités usurpées. Que l’on fasse donner la claque, ensuite, par relais locaux obligés et que l’on se cadenasse à la fin dans une posture professionnelle, démocratique et indépendante indue, tout cela est fort connu. Cette mécanique est rodée. Des malheurs du capitaine Mustapha Adib aux égarements du lieutenant Abdelilah Issou en passant par les fanfaronnades criminelles d’un Hicham Mandari… Ce n’est plus cela le plus étonnant. C’est la constance obsessionnelle dans ces basses oeuvres qui est la plus gênante. C’est ce pathos nommé Maroc qui ronge ces âmes perdues, qui est le plus inquiétant. Le 16 mai, il n’y a rien eu. Les Marocains manifestent, ce n’est rien. Et le reste, on continuera à le nier. Jusqu’au dernier souffle.

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