Décidément, le PJD n’aime pas que la presse conteste le mythe de son modèle communal de gestion. Or, en vérité, et sur le terrain, ce parti ne gère ni plus ni moins bien que les autres. La bonne gestion chez nous est plus une affaire d’individus que de partis. Comme les enfants du bon Dieu sont tous faits de la même eau, personne ne peut exciper d’un patrimoine génétique plus divin que l’autre. Il faut donc faire très attention car on peut facilement basculer du mythe fondateur à la mystification avérée. Ceci étant, le maire PJD de Meknès, Belkora, n’aime pas que l’on se mêle de ses affaires.
Près de six mois après la publication d’un article, et de son droit de réponse, il nous fait -et c’est son droit absolu- un procès parce que nous ne sommes pas, outre mesure, fascinés par son modèle de gestion. On veut bien croire que, par la grâce du Seigneur, le PJD lave plus blanc que blanc, mais personne ne peut nous obliger à penser que tous les élus de ce parti sont des parangons de propreté.