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Le street workout ou entraînement de rue: N’importe où, n’importe quand mais pas n’importe comment

Le street workout  est un sport qui se situe à mi-chemin entre la gymnastique suédoise et la musculation. Mélangeant figures de force, souplesse et équilibre, c’est un sport qui se pratique essentiellement dans la rue.

De nos jours, en arpentant principalement les greens de la capitale économique, on retrouve des groupes de jeunes s’entrainent  dans la nature à l’aide de quelques constructions souvent métalliques mises à leur disposition. Ce qui à première vue semble n’être qu’un banal exercice sportif entre amis est devenu ces dernières années une discipline à part entière appelée le street workout, littéralement entraînement de rue.
Si celui-ci a connu un véritable essor ces dernières années, c’est en grande partie dû à l’adhésion des jeunes pratiquants à son principe de base : renforcer efficacement et gratuitement son physique. Jadis parent pauvre des sports de renforcement musculaire, il est aujourd’hui de plus en plus prisé par un large public.
Concrètement, il s’agit d’un sport qui se situe à mi-chemin entre la gymnastique suédoise et la musculation. Mélangeant figures de force, souplesse et équilibre, c’est un sport qui se pratique essentiellement dans la rue.
Bien que la musculation de rue remonte à des temps immémoriaux, elle n’a acquis son surnom de street workout que fort récemment. La diffusion sur le site Youtube des vidéos de pratiquants de cette discipline a sensiblement contribué à sa vulgarisation de cette pratique créant ainsi un engouement pour le street workout et ses figures impressionnantes.

Hannibal For King et Bar Brothers sont considérés comme ceux qui ont participé à l’expansion de la discipline, avec des vidéos totalisant des millions de vues. Leur impressionnante silhouette a eu un effet de séduction et tous les fans s’y étaient mis.

A Casablanca, le jardin Murdoch est considéré comme l’un des principaux lieux de rassemblement de ces adeptes. Chaque après midi, des groupes se succèdent pour passer à la barre. Sur place, nous avons rencontré Amine, un jeune de 28 ans, portant un tee-shirt à l’effigie de Hannibal For king et qui coache gracieusement les nouveaux disciples. «Le street workout consiste en un conditionnement du corps par la musculation et souvent l’utilisation de mouvements de gymnastique. Ainsi un entraînement de street workout peut être constitué de pompes, de tractions, de dips, de squats, de pompes en équilibre, etc.

Avec ou sans matériel, la condition requise est de s’entraîner dehors pour que ce soit du Street Workout», a-t-il expliqué. Le street workout est dans la grande majorité des cas pratiqués uniquement au poids du corps, avec différentes techniques pour pouvoir augmenter la résistance et la difficulté de l’entraînement, sans utiliser de matériel, permettant ainsi à un pratiquant de street workout de se renforcer. Par exemple, des techniques d’assistance peuvent être utilisées aux tractions, pour pouvoir progressivement apprendre à faire des tractions à un bras, qui nécessitent un grand niveau de force. Ouverte à toutes les catégories d’âges et aux deux sexes, les filles se sont également mêlées à la discipline malgré son apparence virile. Zineb Elftaty en est la parfaite illustration.

Cette jeune fille, originaire de Salé et âgée de 20 ans a été la seule à honorer la participation féminine lors des compétitions et tournois nationaux. Entre organisation de compétitions nationales au sein de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et participation aux épreuves nationales de street workout, sa vie s’anime avec le rêve de faire adhérer davantage de filles à cette discipline.

En revanche, elle déplore l’absence d’une fédération qui prendra sous son égide le street workout comme activité sportive à part entière et espère voir naître de plus en plus de parcs dédiés. Toutefois, le street workout sépare certains pratiquants. La définition et l’essence même de la pratique ne font  pas l’unanimité. Certains font seulement de la musculation, d’autres la mélangent avec du freestyle, d’autres encore s’entraînent pour l’esthétique… Aussi, une minorité manifeste son refus quant à la programmation de compétitions pour la simple raison de préserver le côté libre, gratuit et accessible de la discipline.

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