Les trois mis en cause ne nient pas avoir tué la victime, mais ils veulent faire comprendre aux magistrats que ce n’était pas pour vol qualifié.
Ils sont trois jeunes hommes, âgés respectivement de vingt-et-un, vingt-six et vingt-huit ans, qui se tiennent au box des accusés. Le président de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca qui les interroge veut qu’ils lui révèlent le mobile de leur crime qui a coûté la vie à un quadragénaire, père de famille. Mais en vain. Les trois meurtriers gardent le silence. Car ils savaient qu’ils encouraient la peine capitale. En effet, les trois mis en cause ne nient pas avoir tué la victime, mais ils veulent faire comprendre aux magistrats que ce n’était pas pour vol qualifié. Ils affirment à la Cour qu’ils avaient eu un malentendu avec la victime.
Mais les amis de la victime assurent, lors de la présentation de leurs témoignages, que leur ami n’a jamais eu de relation avec ce trio qu’ils n’ont jamais vu en compagnie du défunt. Ce dernier, selon l’acte d’accusation, allait rentrer chez lui quand il a été intercepté par les trois malfrats. Ils l’ont encerclé pour l’obliger à leur donner tout ce qu’il portait sur lui : une somme d’argent de mille dirhams, une montre, un smartphone et un bracelet en or. Cependant, le défunt a manifesté une résistance au point qu’il a donné un coup à l’un des trois malfrats. C’est ainsi que l’un d’eux lui a donné un coup de couteau lui touchant le poumon. La victime a été évacuée vers le service des urgences de l’hôpital Ibn Rochd où elle a rendu l’âme.