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Souk Larbâa : Effraction et tentative de viol d’une mineure chez elle

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Vers 3 h du matin, Hajar commença à crier violemment. Elle appelait au secours. Son frère voulut sortir de sa chambre pour savoir ce qui se passait. Mais la porte de sa chambre était verrouillée.

Hajar, âgée de seize ans, était plongée dans un profond sommeil, chez elle au douar Sidi Mohamed Belahmar relevant de Souk Larbâa, province de Kénitra. Sa sœur, son cadet de deux ans, son frère aîné et leur père dormaient de leur côté en paix. Aucun d’entre eux n’aurait imaginé ce que le destin leur réservait cette nuit.

Vers 3 h du matin, Hajar commença à crier violemment. Elle appelait au secours. Son frère voulut sortir de sa chambre pour savoir ce qui se passait. Mais la porte de sa chambre était verrouillée. Qui l’a fermée ? Il essaya de l’ouvrir en force. Mais toujours en vain. Hajar continue de crier de plus belle. Deux jeunes hommes tentaient de la dénuder pour la violer. Mais elle leur résistait car sa sœur la soutenait en ce moment. Elle ne savait pas qu’ils étaient armés d’un pince-levier. Les deux sœurs ont été maltraitées par les deux jeunes qui n’ont pas réussi à déshabiller Hajar.

C’est la raison pour laquelle l’un des coupables lui a donné un coup de pince-levier au niveau du cou et un second au niveau de l’oreille. En fait, il s’est acharné sur elle lui adressant plusieurs coups avant de vider les lieux lui et son complice. Finalement, son frère réussit à ouvrir la porte de la chambre. Devant lui, Hajar qui a perdu connaissance et l’autre sœur qui n’arrivait pas à contenir ses larmes. Dans un état lamentable, Hajar a été conduite à l’hôpital El Idrissi, à Kenitra. Ce n’est que cinq jours plus tard qu’elle reprendra vraiment connaissance. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de la région se sont dépêchés sur la scène du crime. Effectuant le constat d’usage, interrogeant les voisins et recueillant les déclarations de Hajar et sa famille, ils sont arrivés à identifier les deux suspects.

Il s’agit de deux jeunes, fils de deux agents d’autorité de la région. Ils ont été arrêtés, soumis aux interrogatoires et traduits devant le parquet général près la Cour d’appel de Kenitra qui a décidé de les mettre entre les mains du procureur du Roi près le tribunal de 1ère instance de Souk Larbâa. Ce dernier les a relâchés pour les poursuivre en état de liberté provisoire pour coups et blessures. L’association «Touche pas à mes enfants» a protesté, dans un communiqué rendu public, contre cette décision qui ne rend pas justice à la victime toujours clouée dans son lit à l’hôpital.

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