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Un pédophile abuse de deux enfants après avoir dépucelé leur tante

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Personne ne choisit ses parents. Ni Achraf qui a vu le jour en 2001, ni sa sœur, Sabrine, qui est née deux ans plus tard, ne les ont choisis. Mais ils sont certains que leurs parents avaient choisi d’avoir des enfants. Et ils les ont eus. Mais pourquoi ils les ont abandonnés? C’est la question que se pose surtout l’enfant aîné, Achraf. Malheureusement, il ne trouve pas de réponse. D’abord, il ne trouve devant lui ni son père, ni sa mère, pour avoir la réponse convenable, mais uniquement sa grand-mère et ses tantes. C’est à elles qu’ils ont été confiés, lui et sa sœur. Et leurs parents ? Chacun a repris sa vie loin de l’autre et d’eux. Comment ? En fait, leurs parents se sont mariés, il y a plus d’une dizaine d’années. Ils ont mis au monde leur premier enfant, Achraf, puis la seconde, Sabrine. Au fil des mois, le mari a décidé d’immigrer en Espagne. En fait, il avait l’intention d’y trouver un emploi pour gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa famille. Un mois, deux, trois… une année sont passés. Le mari n’a plus donné signe de vie. L’épouse est retournée chez sa famille avec ses deux enfants. Le mari n’envoyait pas le moindre centime pour subvenir à leurs besoins. L’épouse a désespéré que son mari revienne. Outre l’argent, elle avait besoin d’affection. À ce propos, le hasard était dans son camp puisqu’elle est tombée amoureuse d’un jeune homme. Celui-ci était disposé à l’épouser, mais à une seule condition. Il ne prendra pas en charge ses deux enfants. À l’aveuglette, elle a accepté la condition avant d’entamer la procédure de la répudiation pour absence du mari. Le tribunal de la famille a accepté sa demande. En maintenant sa répudiation du premier mari, elle s’est mariée au second. Depuis cinq ans, elle partage le même toit avec son second mari, avec lequel elle avait mis au monde deux filles. Quant à ses deux premiers enfants, Achraf et Sabrine, ils vivaient avec leur grand-mère, son mari et leurs tantes. De temps en temps, leur mère leur rendait visite. Alors que leur père semblait ne plus penser à eux depuis qu’il a repris sa vie conjugale avec une autre femme en Espagne. Seul leur voisin âgé de cinquante-quatre ans, encore célibataire, occupant une chambre à la terrasse de l’immeuble où ils demeurent s’est intéressé à eux, mais à sa propre manière. Il abusait d’eux. Au début, il abusait de l’un sans abuser de l’autre. Ensuite, il a commencé à abuser de l’un devant les regards de l’autre. Ce n’est qu’après quelques mois que la grand-mère fut au courant par les enfants. La grand-mère a déposé une plainte.  Le voisin, quinquagénaire a été arrêté. Il a nié être un pédophile et avoir abusé des deux enfants. Une disculpation qui a été réfutée par la tante des deux enfants. Celle-ci, âgée actuellement de vingt-neuf ans, était victime, quand elle avait quatorze ans, de ce pédophile. Il l’avait violée au point qu’il la dépucelée. Elle a gardé son secret durant quatorze ans. Elle ne l’a même pas révélé à son ex-mari qui a découvert la nuit de noces qu’elle n’était pas vierge. Bien qu’il ait reproché avant leur divorce, d’avoir perdu sa virginité avant le mariage, elle ne lui a rien divulgué. Elle a gardé son secret jusqu’à aujourd’hui. Il a été traduit devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca, puis devant le juge d’instruction. Celui-ci lui a accordé la liberté provisoire comme s’il avait volé une pomme et non pas la vie de deux mineurs.

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