La polémique autour des nouveaux abattoirs de Casablanca ne date pas d’aujourd’hui. Elle a été enclenchée dès leur construction. En effet, la société espagnole Vizcaino qui en a assuré la construction a été le premier opérateur à demander l’exploitation des nouveaux abattoirs. Ce qui était mal perçu au départ par bon nombre d’observateurs dans la mesure où les pouvoirs publics se sont précipités pour régler un problème dont les enjeux sociaux sont de taille.
Après hésitations, la Communauté Urbaine de Casablanca (CUC) se décide finalement de conclure un contrat de gestion avec ladite entreprise. Ce n’était pas chose aisée dans la mesure où le contrat en question a buté au départ au niveau de certains détails relatifs entre autres à la réception définitive des ouvrages, précisait à l’époque la CUC.
Le 14 novembre 2001, le contrat est signé avec le groupement espagnol VGBM (Vizcaino Gypisa Bejar Maroc) conduit par Vizcaino. Que dit ce contrat valable pour cinq ans ? L’entreprise aura trois mois et demi pour rendre opérationnels les nouveaux abattoirs. La rémunération du concessionnaire a été fixée à 12% du résultat net d’exploitation. Précisons que des nouvelles dispositions non prévues par le cahier des charges ont été ajoutées.
La CUC a le droit d’intervenir dans la gestion des abattoirs, de la caution de garantie, de la création d’un fonds de réserve et de la prévision d’une clause d’arbitrage. En ce qui concerne les bénéfices générés par des prestations complémentaires, ils seront partagés entre les deux parties.