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La COSEF toujours d’actualité

La COSEF, ne fait certes plus couler autant d’encre qu’auparavant, mais elle reste toujours active. En son temps, la commission spéciale éducation-formation, présidée par le conseiller de S.M. le Roi, Abdelaziz Meziane Belefkih avait exacerbé les passions. La Mission qui lui a été confiée est remettre de l’ordre dans le gigantesque chantier de l’enseignement et sa composition avec pas moins de quatorze partis politiques, huit syndicats, sans oublier les représentants des oulémas et du mouvement associatif et autre experts, avaient concentré sur elle une attention de tous les instants. Longtemps on avait tenu l’émergence d’un consensus au sein de toutes ces composantes comme chose tout à fait impossible. Pourtant, le consensus a pu être dégagé. Et la charte nationale de l’enseignement a vu le jour. Avec la soumission de cette charte à S.M. le Roi Mohammed VI et sa présentation au Parlement, le travail de la COSEF etait en principe achevé. Le Parlement avait adopté en une seule session, les principes généraux de la charte. Un record. Les textes sont passés comme une lettre à la poste et les projets prévus par la charte en sont au stade de mise en application pour certains, et déjà réalité palpable pour d’autres. Cela ne fait pas pour autant de la COSEF une structure désactivée. Le chantier est encore en pleine activité et la commission, hier initiateur du projet, est aujourd’hui une sorte d’observateur veillant à sa bonne mise en application. La COSEF est devenue une sorte d’instance permanente, garant la mise en oeuvre de la charte de réforme dans les délais fixés, à savoir au plus tard au terme de la décennie nationale de l’éducation et de la formation, proclamée dans la charte. Elle se consacre aussi à des études et recherches dans le cadre de la réflexion approfondie qu’elle avait eu le mérite d’initier sur les tares de notre système d’enseignement. D’aucuns s’accordent à dire que le bilan de la COSEF a été positif. Au-delà du consensus de toutes les composantes de la société qu’elle est arrivée à mettre à jour autour de la question de l’enseignement, elle a pu produire des propositions recevables, applicables et ayant l’aval du plus grand nombre. C’est grâce à cet esprit qu’on en est aujourd’hui à la mise en place d’institutions comme l’Institut royal pour la culture amazighe ou l’Académie Mohamned VI pour la langue arabe.

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