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Un guichet pour pallier la lourdeur administrative

C’est Casablanca qui devait abriter le premier guichet unique, prévu pour la fin du mois de mars 2001. Deux principales explications justifient ce retard. D’une part, l’absence de texte d’application entrave la mise en place de l’institution. D’autre part, il en résulte que le blocage trouve sa source au niveau de la détermination des compétences entre les administrations concernées. Et les intervenants ne manquent pas. Entre le ministère du Commerce, la commune, le service de l’enregistrement, des impôts, de la poste, le tribunal de commerce ou encore la CNSS, les arrangements restent difficilement négociables. Mais, il y a urgence. Assurément, puisque les efforts réalisés en matière d’allégement de la fiscalité, avec la baisse des taux d’IS, d’IGR et de la TVA, ne soulage pas l’un des principaux maux de l’économie marocaine, en l’occurrence le chômage. La solution réside selon les experts, sur une exploitation maximale des richesses nationales. Ainsi, la promotion de l’investissement et via cela la création de moyennes et petites entreprises, contribuera à l’insertion des jeunes dans la vie active. Déroutés par les procédures administratives pour la constitution d’une entreprise, nombre de potentiels entrepreneurs, finissent par baisser les bras. Il est vrai que la multiplicité des intervenants et des procédures administratives décourage les plus téméraires d’entre eux. L’institution d’un guichet unique paraît être une échappatoire; les tenants de cette thèse prônent l’exemple tunisien. Ce dernier repose essentiellement sur l’entière disponibilité des autorités, à prendre en main les investisseurs. Au Maroc, selon les dispositions du projet de Loi de Finances pour cette année, l’ensemble des wilayas ou provinces accueilleront un tel organisme, ensuite il sera sous l’autorité des chambres de commerce. Quant à la structure adoptée, elle oscille entre deux conceptions. La première repose sur la création d’une agence selon une organisation basique. La seconde soumet les guichets régionaux au contrôle du secrétariat de la commission interministérielle de l’investissement. Par ailleurs, les pouvoirs publics étudient l’implantation du guichet dans la zone franche de Tanger.

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