Dans la matinée, les autorités aéroportuaires avaient déclaré qu’un avion venant de Kisangani, en République démocratique du Congo (RDC) s’était écrasé à l’aéroport international Jomo Kenyatta, causant un nombre indéterminé de victimes.
"Nous venons d’apprendre qu’un vol venant de Kisangani avec 80 passagers à bord s’est écrasé", a déclaré à l’AFP Christine Awando, responsable de l’information à l’aéroport, juste après le début de l’exercice.
Dans le même temps, de plus hauts responsables avaient indiqué à l’AFP qu’il ne s’agissait que d’un entraînement. "Nous l’avons préparé dans le but que tout paraisse vrai afin que cela nous aide à améliorer nos faiblesses", a indiqué pour sa part Michael Okwiri, le porte-parole de la compagnie Kenya Airways.
Pour que tout paraisse crédible, des ambulances et des urgentistes avaient été mobilisés.
Selon M. Okwiri, les autres compagnies aériennes et le gouvernement kényan avaient également été prévenus de l’exercice, annoncé le mois dernier.
En août 2002, le Kenya avait organisé un exercice similaire, annonçant le crash d’un avion de la compagnie British Airways transportant des centaines de personnes, dont "une personnalité kényane de premier plan".
Cet exercice avait également provoqué une grande confusion.