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Coronavirus : 11 cas testés positifs dans les prisons

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Le Maroc s’apprête à franchir la barre des 3.000 cas de contamination

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Deux détenus sur une population de 80.000 ont été infectés et 10 fonctionnaires parmi une population de 10.200 employés.

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Le ministère de la santé a annoncé ce lundi 20 avril à 10 h un nouveau bilan du Covid-19 avec l’apparition de 135 nouveaux cas, portant à 2.990 le nombre total. Les cas exclus après des résultats négatifs se sont élevés à 12.746. Le Maroc a enregistré deux nouveaux décès, ce qui porte le nombre total à 143. Le nombre de personnes déclarées guéries s’est établi à 340 avec 13 nouvelles rémissions.

Les 2.990 cas testés positifs ont été recensés dans les régions de Casa-Settat (840), Marrakech-Safi (739), Fès-Meknès (448 ), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (335), Rabat-Salé-Kénitra (273), l’Oriental (155 ), Darâa-Tafilalet, (86), Beni Mellal-Khénifra (60), Souss-Massa (47), Laâyoune-Sakia El Hamra (4), Dakhla-Oued Dahhab (2) et Guelmim-Oued Noun (1).

Le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, a déclaré dimanche lors du point de presse sur la situation épidémiologique du coronavirus que les mesures proactives prises ont permis d’éviter le pire et de maintenir la situation sous contrôle. Il a mis en garde contre tout relâchement dans le respect des mesures de l’état d’urgence et a appelé à tout faire pour capitaliser sur les résultats obtenus jusqu’ici qu’il a qualifiés de «satisfaisants».

Le Covid-19 atteint les prisons marocaines

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a confirmé le dimanche 19 avril que 11 personnes ont été testées positives au coronavirus. Il s’agit de neuf fonctionnaires et de deux détenus. La Délégation fait remarquer que deux détenus sur une population de 80.000 ont été infectés et 10 fonctionnaires parmi une population de 10.200 employés.

Dans le détail, il s’agit de trois fonctionnaires dans la prison d’Oudaya à Marrakech, quatre fonctionnaires au sein de la prison locale de Ksar Kébir, deux détenus dans le même établissement. Deux autres cas ont été enregistrés à Ouarzazate, à savoir le directeur de la prison et un employé.

Les fonctionnaires infectés ont été soumis au protocole de traitement adopté par les autorités sanitaires, tandis que les autres ont été mis en quarantaine à leurs domiciles. La Délégation signale que dès la découverte des premiers cas de contamination, celle-ci a durci les mesures de précaution pour protéger la population carcérale.

Ces mesures reposent essentiellement sur la stérilisation périodique complète de toutes les dépendances des établissements par des entreprises spécialisées et la distribution du nombre suffisant de masques de protection aux fonctionnaires, au personnel des entreprises d’alimentation, ainsi qu’aux détenus. Les fonctionnaires des établissements pénitentiaires ont également été dotés de vêtements de protection.

Rappelons que SM le Roi Mohammed VI avait accordé sa grâce au profit de 5.654 détenus et ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection des détenus au sein des établissements pénitentiaires contre la propagation de l’épidémie du coronavirus.

La fabrication des masques en tissu non tissé soumise à l’obligation normative

La fabrication des masques de protection en tissu non tissé est désormais soumise à l’obligation de respecter les spécificités techniques dictées par la norme marocaine NM ST 21.5.200. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique dans un communiqué.

Cette obligation normative est entrée en vigueur suite à la publication de l’arrêté n°1060-20 du 8 avril 2020 du ministre qui appelle les fabricants et les distributeurs des masques de protection en tissu non tissé à usage non médical à se conformer aux caractéristiques techniques définies par le document normatif y afférent. Cet arrêté relève d’un référentiel obligatoire pour les fabricants et distributeurs des masques de protection subventionnés par le Fonds Covid-19.

Il constitue une base garantissant la traçabilité du produit et permettant au ministère de mener des contrôles réguliers en vue de s’assurer de la conformité des masques aux exigences réglementaires. Ainsi, toute non-conformité est sanctionnée par un PV et une poursuite judiciaire à l’encontre des contrevenants.

En vertu de la nouvelle réglementation, les masques doivent notamment être fabriqués à partir d’un polypropylène vierge et composés de trois couches filtrables superposées en tissu non tissé assurant la couverture du nez, de la bouche et du menton de l’utilisateur. Il est exigé, entre autres, que les parties du masque susceptibles d’entrer en contact avec la peau du porteur soient exemptes d’arêtes vives et de bavures et de ne pas présenter de risques connus d’irritations ou d’effets indésirables pour la santé. Le tissu de fabrication doit être ainsi exempt de métaux lourds, assurant la respirabilité et évitant toute irritation ou allergie à l’utilisateur.

Enfin, le ministère rappelle que les masques mis en vente au public doivent être conditionnés dans des emballages de 10 unités et ne doivent aucunement être vendus à l’unité ou dans des emballages ouverts. Ces masques doivent être certifiés et porter les éléments d’identification du fabricant et la mention «ce produit n’est pas classé comme dispositif médical». A usage unique et non réutilisables, ces masques ne doivent pas être portés plus de 4 heures.

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