Société

Témoignages

• «J’ai découvert il y a deux ans un nodule au sein, sa taille était de 2 cm. Je pensais que ce n’était pas méchant et qu’il était bénin. Au bout de 5 mois, j’ai décidé d’aller consulté mon gynécologue et ce fut le choc. Il m’apprend que j’ai une tumeur maligne et que je doit être opéré dans les 48 heures. A cet instant précis, ma vie s’est effondrée et la peur de mourir était présente dans mon esprit chaque seconde. J’ai alors subi une ablation du sein puis j’ai suivi plusieurs séances de chimiothérapie et de radiothérapie. Actuellement, je suis un traitement hormonal».

• «Cela fait trois ans que je vis avec un cancer du sein. Je l’ai découvert en prenant ma douche. J’ai senti sur le côté intérieur du sein quelque chose qui ressemblait à un kyste mais qui ne bougeait pas. J’ai alors compris qu’il s’agissait d’une tumeur. Quand mon médecin me l’a annoncé, je me suis dit : Ah non, pas maintenant !. La chimiothérapie a été l’étape la plus difficile. En plus de la perte des cheveux, on perd toute son énergie. On ne mange plus, on a sans cesse des nausées, on ne dort plus. Au fil du temps, j’ai fini par accepter ma maladie et je conseille à toutes les femmes ayant un cancer d’en faire autant».

• «Vous avez le cancer du sein, m’annonce le docteur. Et là, le monde s’arrête. La première pensée qui me passe par la tête c’est que je ne verrai peut-être jamais la progéniture de mes enfants. Juste après cette triste nouvelle, j’ai suggéré à mon médecin qu’il m’enlève le sein. Je voulais me débarrasser une fois pour toute de toutes ces métastases. Mais il n’a pas trouvé cela utile. Je me suis battue, pendant près de cinq ans en prenant des médicaments. Je n’avais ni de chimiothérapie ni de radiothérapie à subir».

• «Le moment que j’ai le plus redouté a été la chimiothérapie :les vomissements, la fatigue à longueur de journée. J’avais l’impression que cette période n’allait jamais prendre fin. Ensuite, on m’a opérée pour m’enlever le sein. Depuis, il n’y a pas un jour qui passe où je ne me regarde pas avec dégoût. Mon corps est mutilé. Il est hors de question qu’on m’implante une prothèse mammaire, je ne veux pas d’un corps étranger. Si tout va bien dans six mois, on va me liposucer le ventre pour combler le trou que j’ai aujourd’hui à la place du sein. Le plus dur pour moi, c’est qu’une infirmière m’a dit que j’ai eu un traitement générique et que j’aurai pu éviter la récidive si j’avais eu d’autres médicaments. Tout me révolte. La maladie, mon sein perdu, le médecin. Maintenant, j’attends de voir l’évolution des choses. Mais pour moi, rien ne sera jamais plus comme avant».

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