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L’œuvre de JonOne coiffe la tour de la Bibliothèque nationale du Royaume à Rabat

© D.R

Son exposition s’étale du 13 novembre 2018 au 15 février 2019 au Musée Mohammed VI

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Dans la capitale du Royaume, l’artiste révèle une écriture contemporaine plurielle, s’inspirant de l’instinct saisissant de chaque moment de vie qu’il sublime.

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La Fondation nationale des musées organisera le 13 novembre au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat l’exposition «Illuminer le futur» de l’artiste-peintre américain, JonOne. Cet événement, initié avec le soutien de la Fondation Montresso, se tient dans le cadre de l’invitation faite par le ministère de la culture et de la communication à l’artiste pour réaliser une œuvre originale coiffant la tour de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc. «Cette oeuvre gigantesque de 300m2, la plus grande jamais osée et peinte par l’artiste, sera dévoilée le 13 novembre», annoncent les initiateurs.

Selon la même source, cette exposition sera ouverte au public jusqu’au 15 février 2019.

A propos des œuvres de l’artiste, les organisateurs qualifient sa peinture de «brutale et intense». Celle-ci «exulte» également selon la même source. «La toile sert d’écran qui appelle la possibilité d’une libération, dans un corps à corps ultime avec l’artiste. Poussé par un élan acharné de création, il superpose des couches considérables d’écriture jusqu’à l’illisible et scande ainsi son nom dans un dynamisme obsessionnel qui semble raviver les corps de la lettre, la force du mot», détaillent les organisateurs.

Quant au Maroc,

JonOne y puise, selon la même source, une profonde inspiration. Il a passé des séjours successifs dans le Royaume où il a été fasciné par des artistes contemporains tels que Mahjoub Ben Bella. C’est ainsi qu’est née la rencontre entre une pratique de la peinture venue d’ailleurs, celle de la rue et la calligraphie orientale.

Dans la capitale du Royaume, l’artiste révèle, selon la même source, une écriture contemporaine plurielle, s’inspirant de l’instinct saisissant de chaque moment de vie qu’il sublime. «Peu à peu, le geste quasi automatique tend à déposséder le signe de son sens littéral pour propulser l’œuvre dans un langage idéographique dont la profusion et la résonance évoquent notre histoire ; une histoire dont JonOne vient célébrer le présent et illuminer le futur», enchaînent les organisateurs.

Pour rappel, John Perello, alias JonOne, est né en 1963 à New York, dans le quartier de Harlem. Très jeune, il débute sa pratique artistique dans la rue, taguant son nom Jon et sa rue 156. Il aime dire que «le métro de New York était un musée qui traversait la ville». En 1987, il arrive à Paris et débute la peinture sur toile dans un atelier de l’Hôpital Ephémère. Il ne cessera dès lors d’exposer à travers le monde, questionnant la même problématique de l’environnement urbain et de l’éclatement des normes.

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